jeudi 25 mars 2010

320° Chérie, J'ai rétréci la droite !


Comme prévu, le petit fâcheux va s'obstiner dans la politique du microcosme où il vit et dont il ne semble même plus ouvrir les fenêtres.

Sa sublime opiniâtreté va le conduire au fond de l'impasse où il s'est engagé. Lorsqu'il y aura 70% de millionnaires dans ce pays, ils seront légitiment au pouvoir. Pour le moment, ils y sont encore par imposture, mais ça commence à se remarquer de façon trop tapageuse. On ne peut pas prendre les gens pour des imbéciles aussi longtemps.


Tiens, vous vous rappelez d'Emmanuelle Mignon, la conseillère de Sarkozy qui avait dit que « les sectes étaient un non-problème en France ». (Propos qu'elle a ensuite démentis, avant de quitter l'Elysée en décembre dernier pour retourner au Conseil d'Etat, dont elle est issue). Elle doit se frotter les mains si elle aime tant les sectes et la superstition que ça: le propos sectaire apocalyptique fait tache d'huile aux Etats Unis au point de devenir le scénario d'un gros bazar hollywoodien.

Ce n'est pas la première fois qu'ils nous font des films sur l'apocalypse, et même avec connotation religion de bazar. On se souvient de l'obscène « I am Legend » qui avait été bien accueilli à cause de la présence de Will Smith et des étonnantes scènes de New York dévasté. Il finissait pourtant en queue de poisson, au point qu'on se demandait si le projectionniste n'avait pas mélangé les bobines avec celles du catéchisme.


Eh bien, nos grands dadais d'Hollywood sont passé au niveau 2 de l'intoxication mentale avec « Legion », dans lequel on voit des commandos d'anges venir sur terre punir l'homme pour son vilain comportement.

C'est très exactement le discours des fous-furieux de la Westboro Baptist Church du pasteur Phelps, qui vient chanter sa joie aux enterrements des soldats morts en Afghanistan, promet la peine de mort aux gays et remercie dieu pour toutes les catastrophes qui frappent les Etats Unis que dieu aurait cesser d'aimer.

Voilà cette nauséabonde idéologie accommodée façon Hollywood dans un film avec plein de beaux malabars à moitié nus (fantasmes homosexuels garantis), de nombreux effets spéciaux spectaculaires et autres ingrédients propres à faire pâmer un public cinématographique de plus en plus naïf et de moins en moins enclin à la réflexion.


Bref, courez plutôt voir le mitonage d'Alice au Pays des Merveilles concocté par Tim Burton, qui aurait pris des libertés avec l'ouvrage original du mathématicien célibataire Lewis Carroll.

Sachez qu'on n'en a pas fini avec le sujet, puisque Marylin Manson passe derrière la caméra et nous prépare sa vision de la chose, intitulée « Phantasmagoria », sur les écrans sans doute en décembre.


Pendant de temps, Zemmour, l'avatar journalistique de Sarkozy, bâtit une célébrité imméritée sur « la liberté de parole », et trouve même au nombre de ses défenseurs un Laurent Ruquier qui semble confondre liberté d'expression avec liberté de déraper.


Ruquier nous avait habitué à des émissions plus relevées que celles qu'il produit et dirige maintenant, et c'est sans doute à cause d'Eric Zemmour que je ne regarde plus « On n'est pas couchés » avec la même assiduité. En fait, je ne regarde quasiment plus cette émission devenue trop mercantile. Si en plus, maintenant, elle encourage les propos racistes...


Et enfin, au rayon homophobie, après le sénateur républicain homophobe qui s'est fait prendre avec la main dans la culotte d'un zouave, c'est au tour d'un homme politique hongrois notoirement homophobe, Andras Kyraly, de s'être fait photographier à la Gay Pride de Toronto.


Et on s'étonne après ça que les gens n'aillent plus voter...




Aucun commentaire: