vendredi 29 mars 2013

445° Jusqu'où ira la manip pour tous ?








Le monde civilisé se demandait quelle mouche avait bien pu piquer la France en assistant avec consternation à la montée de haine et d'homophobie suscitée par le vote de la loi sur le mariage pour tous. Les images des homophobes défilant à Paris avec leurs enfants en bouclier humain et des nervis le bras tendus ont fait le tour du monde.

Très vexée de la déconfiture de son petit timonier en 2012, la droite cherche des prises de toutes sortes pour accabler le nouveau pouvoir, et l'extension du mariage aux homosexuels, qui contient intrinsèquement l'octroi de nouveaux droits à une communauté habituellement vouée au rôle de bouc émissaire était un trop bel appât pour qu'ils n'y mordent pas.

Pensez donc, Monseigneur, en quoi allons nous incarner le diable si les homosexuels deviennent des citoyens comme les autres ?

C'est bien pour cela que dans leur très hypocrite bienveillance, les stratèges les moins cons des forces réactionnaires persistent à proposer au monde homosexuel un mariage sur mesure, un contrat spécial, un sauf conduit à triangle rose qui rappellerait bien que leur titulaire sont provisoirement et exceptionnellement autorisés à vivre et aimer comme les autres, mais qu'ils restent bien frappés d'un sceau d'asociabilité, parqués dans un réduit législatif, reconnus comme sous-citoyens, et que même cette situation est révocable à merci. 


Et c'est également bien pour cela que les Gays n'ont cessé d'exiger d'être fondus dans le lot commun, régis par la même loi que tous les Français, et ont dédaigné touts les sauf-conduits qui leur ont été proposés.

D'où l'aspect insupportable de cette universalisation de l'égalité citoyenne au regard de ceux qui persistent à considérer que les homosexuels ne sont pas des gens comme les autres.

Au nombre des plus enragés, on trouve, bien sûr, d'extrème-droite, qui a besoin de posséder pour son argumentaire un éventail aussi large que possible de communautés opposables à la xénophobie.
Pour eux, les étrangers, les Roms, c'est bien, mais ce n'est pas du made-in-France. Avoir un volant de bouc émissaires bien français, qui permette de démontrer que le ver est dans le fruit et qu'en conséquence, il faut éradiquer l'opposition, c'est bien plus pratique. 



Ce qui explique l'attribution du rôle d'ennemi de l'intérieur accordé jadis aux Juifs, et aujourd'hui aux Gays dans le générique de la saga fasciste. Il y a aussi les « assistés » qui sont dans l'antichambre du tribunal populiste.

Pour les intégristes, les justifications de l'intolérance sont encore plus simples. La foi dispense de raisonnement. Quand on leur demande d'expliquer leurs principes, il n'ont même pas besoin d'argument ni d'argumentaire : tout est écrit. On ne sait ni par qui ni quand ni comment, on en déduit donc que c'est par la main de dieu, et le tour est joué. Les religions choisissent des cibles aussi misérables que possible : dans les pays riches, d'immenses légion des mal-baisés constituent pour elles un auditoire de prédilection.  

Pour appâter les gogos du tiers monde, on leur promet l'égalité. Pour appâter les gogos des pays nantis, on leur propose une inégalité basée sur l'abaissement de certains autres.

« Quand on ne peut pas briller de sa propre lumière, on essaie d’éteindre celle des autres ».


 Le système prônant les frustrations comme mode de développement de la personnalité, l’exécration des bons-vivants s'y intègre naturellement, et au nombre de ceux-ci, les gays, dont le mode relationnel, jamais reconnu et donc jamais réglementé, se construit de nouveaux statuts dans les contrées vierges et inconnues du maquis et de la terra incognita.

Tout le problème est la manière dont les choses dégénèrent. Car elles dégénèrent. D'abord, constatons que le mouvement de la manif pour tous n'était au départ que la rencontre fortuite de quelques homophobes hyper-cathos et de starlettes en désuétude prêtes à ferrailler pour n'importe quelle cause afin de se replâtrer une célébrité. Sans l'intervention médiatisée de Barjot et Bongibault, il ne serait resté qu'une manif de Civitas agenouillée derrière ses bannières.


Mais constatons aussi que la manif pour tous appartient de moins en moins à ses créateurs,  et devient de jour en jour « la chose » de l'extrême droite. Les slogans y sont de moins en moins ciblés sur « la mariage homo » comme ils disent, et de plus en plus globalement homophobes. Leur cible va en s'élargissant, visant tout le gouvernement, la personne de François Hollande, et même la gauche en général, puisque se rassemblent autour du thème du mariage pour tous de plus en plus de petits cerveaux qui ignorent la démocratie et pensent qu'il n'est de pouvoir légitime que très à droite.

Ah ! Si Hollande avait écouté les conseils des assoces LGBT, qui connaissent bien la communication sur le sujet, et avait emballé le vote dans la foulée de son élection... Tout comme Mitterand avait, en 1981, expédié pendant l'été l'abolition de la peine de mort et la dépénalisation de l'homosexualité, deux sujets sur lesquels, comme aujourd'hui avec le mariage universel, la France avait accumulé un retard conséquent sur les grands pays du monde libre.

Non... François Hollande a préféré prendre son temps et organiser un interminable débat, qu'il n'arrive plus à clore aujourd'hui, tant les harpies du conservatisme, toujours à l’affût, se sont emparé des faits et propos pour les déformer et les instrumentaliser à souhait. On lui avait bien dit de ne pas ouvrir la boîte de Pandore... Maintenant, elle est ouverte et il faut la clore à nouveau.
Car la politique de la droite dure, qui procède volontiers par amalgames grossiers, (arabes = voleurs, homosexuels = pédophiles) a tôt fait d'associer à ce sujet de société des croyances religieuses qui n'ont rien à faire dans le code civil, de lier ce pauvre ragoût de la sauce des quelques difficultés apportées par « la crise » pour mitonner un infâme bouillon d'hostilité et de haine dont tous les effluves visent la légitimité de la gauche au pouvoir, la laïcité de la république, et l’égalité des citoyens.

Voilà maintenant le pays quasiment divisé par un sujet qui ne concerne qu'une minorité (il y a en France environ 7 millions d'homosexuel(le)s), bruyamment instrumentalisé par une minorité plus réduite encore... (l’extrême droite, combien de divisions?)

Certes, cela nous a donné un incomparable bêtisier de déclarations homophobes, mais ce triste spectacle était-il souhaitable devant un public qui aurait tout à gagner à s'unir devant la crise ?


Et avions nous besoin que les pays qui nous regardent encore comme un phare de culture et le berceau des Lumières découvrent avec stupéfaction que sous l'écorce du chêne de St. Louis grouille un invraisemblable fourmillement de cancrelats moyenâgeux, de barbares en puissance et de gros bras sans cervelle ?

L'Inter-LGBT, HES, SOS Homophobie et d'autres s'inquiètent à juste titre de cette résurgence de la haine homophobe et de son exploitation à des fins politiciennes qui envahit les campagnes de notre démocratie comme une vague de tsunami.

Ce sont les mêmes qui, lorsque les citoyens réclament des droits ou du pouvoir d'achat dans des manifestations encadrées et autorisées, clament que « la politique ne se fait pas dans la rue » et qui viennent aujourd'hui, dans des mouvements de foules débordants, au mépris des autorisations de manifester, braver bêtement les forces de l'ordre pour mieux se victimiser.

Ce sont les mêmes qui dénient les manifestations revendicatives où des citoyens réclament des droits et des avantages justes et égaux, qui viennent aujourd'hui emplir nos rues de déferlements dont l'objet n’est ni l'égalité ni la plénitude des droits, mais au contraire la prolongation d'une inégalité qui n'a que trop duré et la privation, pour toute une minorité, de droits que eux possèdent déjà...

Ce sont ces parents indignes qui sont montés à l'assaut des CRS poussettes en avant et marmots sur les bras qui veulent démontrer que des parents homosexuels ne sauraient pas élever leurs enfants ?

Pendant qu'on voyait ces lâches aventuriers clamer leur haine à la télévision, les quelque 25 000 enfants de couples homosexuels, bien au chaud à la maison, devaient se féliciter de ne pas avoir eu des parents hétérosexuels comme ceux-là !

Certains de leurs ténors sont à l'homophobie ce que les Drumont et les Brasillach furent à l'antisémitisme. En leur temps, peu de citoyens ne vinrent les contredire. Quel homme politique se dresse aujourd'hui pour asséner fortement la pleine citoyenneté des homosexuels, piétiner les jeux de mots et abus de langage dont ils sont les victimes (Je ne suis pas homophobe, mais tout de même...), réclamer l'égalité des droits pour tous, et renvoyer aux gémonies les Adam et Ève que des illuminés viennent brandir face au Code Civil ?


Quel journal titrera « J'accuse » sur cinq colonnes, quel tribun dénoncera l'insaisissable anguille homophobe qui, dans les quartiers, les écoles, les entreprises, passe et repasse autour des homosexuels en soulevant la vase autour d'eux jusqu'à ce que les coups qu'ils reçoivent deviennent invisibles à la foule et se perdent dans les brumes de la rumeur?

Voilà ces séditieux décidés à aller manifester devant le Sénat, lieu d'exercice de la démocratie, comme pour tordre le bras à Marianne et lui faire dire ce qu'elle ne veut pas dire ?

Ce ne sont plus les manipulateurs pour tous qui dérapent, c'est toute une opinion publique encouragée par des médias ravis de l'aubaine, attirés par l’événement pour en faire des gros titres malsains ...

L'histoire montre que l'arrivée des crises déclenche des bousculades du genre « chacun-pour-soi , c'est la faute au voisin » qui sont souvent fatales aux minorités. En sommes nous arrivés là ?

Pour ma part, je reprendrais bien un peu de république, avec un zeste de démocratie.





Plein de tuyaux et de liens passionnants sur l'infiltration de la manif pour tous par l'extrême-droite sur:


et pas seulement sur la récupération et l'instrumentalisation  par l'extrême droite de la petite crise d'eczéma homophobe provoquée par l'interminable débat du mariage pour tous...




mercredi 13 mars 2013

444° Xavier Bongibault sera-t-il tondu ?






Le CSA n'a pas été choqué de ce que les chaînes de télévision, notamment BFM, aient consacré une journée presque entière à la manif pour tous des homophobes, mais préféré s’appesantir sur le Vendée-Globe le jour de la Marche pour l’Égalité...

Or BFM et TF1, qui sont privés, on peut les boycotter vu la médiocrité et le parti-pris des informations qu'elles fournissent, mais France 2, on la paie très cher à travers la redevance, et ce n'est pas pour qu'elle passe quasiment sous silence une manifestation pour l'égalité des droits qui, au-delà de son « rendement » budget/affluence, concerne un point d'égalité républicaine qui me semble prévaloir sur toutes les idolâtries qui ont motivé la manif homophobe.

Pendant que les médias trahissent l'égalité républicaine, on attend impatiemment le 24 mars, pour voir si Frigide Barjot et ses homophobes seront autorisés à fouler les Champs Elysées. Certes, c'est plus solide que la pelouse du Champ de Mars, surtout quand on est accompagné de brigades de nervis bottés, mais c'est surtout absolument inaccessible à toute manifestation revendicative.

Proximité de l’Élysée, de l'Ambassade des États-Unis et de la Chambre des Députés oblige. Sans parler du Soldat Inconnu qui a donné sa vie pour les libertés républicaines et se trouverait sans doute mal à l'aise de voir son dallage foulé par des réactionnaires qui veulent retirer à toute une catégorie de Français un droit que eux, possèdent déjà.

Et pendant que le monde attend bêtement une fumée blanche s'échapper d'un asile de vieillards, les ennemis du mariage pour tous continuent à déraper. D'ailleurs, comme le nez de Cyrano, ce n'est plus un dérapage, c'est pire qu'un glissement de terrain, ça confine à la dérive d'un continent.

Même Sarkozy s'y colle, qui établit un douteux parallèle entre la traçabilité de la viande et la traçabilité des enfants, un peu comme si l'état-civil n'existait pas....
Et il ne s'arrête pas là, hélas : il déclare dans Valeurs Actuelles  « que les gays vont vouloir se mettre à quatre pour avoir un enfant. »... 

Propos hautement malvenu dans la bouche d'un type qui a du se marier trois fois pour réaliser, - du moins jusqu'à à ce jour-, son projet familial...

Frigide Barjot, qui avait plagié le titre « Touche pas à mon sexe » créé l'an dernier par Gérard Zwang, pour intituler son  bouquin et avait, avec son éditeur, accepté (pour éviter le procès) le retrait de la vente de son peu indispensable pensum, continue à le vendre en cachette lors des réunions chapelet-bénitier qu'elle organise ça et là en province. (J'avais d'abord écrit les réunions-Tupperware, mais Tupperware est une marque déposée....)

Déjà qu'elle en vendait bien peu en librairie (800 en quinze jours d'après les manifestants..)
On notera que les Éditions Mordicus, embarquées avec elle dans cette galère, ont été fondées et sont dirigées par Emmanuelle Duverger, épouse du journaliste Robert Ménard.

Photo:
Xavier Bongibault, lui, patauge dans un fantasme aux relents de nazisme. Après avoir comparé François Hollande à Hitler le jour de leur marche de janvier, et avoir dû s'excuser en conséquence, le voilà maintenant qui traite de « collabos » les partisans du mariage pour tous !!!

Mon humble avis est que le qualificatif de « collabo » s'appliquerait plutôt à un homosexuel qui trahit sa tribu pour prendre le parti de ceux qui contestent l'égalité des droits des LGBT. Les Français jugeront, et on verra bien qui sera tondu lorsque la loi sera promulguée. 

Xavier Bongibault n'est déjà plus très reconnu par ses pairs : le 22 Janvier dernier, il s'était vu refuser l'entrée à la soirée Dr Love, au Club Haussmann, 23 rue Taitbout, soirée très hype et courue des gays parisiens. Et je pense que ce n'est qu'un début de la longue solitude qui l'attend.



Depuis, le torchon brûle entre le Salon du Livre et les forces obscures du mariage hétéro..



Au jeu du plus con, le bureau des candidatures est toujours ouvert.

Dieudonné : le mariage pour tous est un projet sioniste... Alimentaire, mon cher Watson...


Et aux dernières nouvelles les célèbres duettistes Barjot – Bongibault sont apparus ensemble à Bruxelles, à une conférence de presse organisée par des opposants à l'IVG.


 Pressentant sans doute que leur combat est déjà perdu en France, il essaient de jeter une ancre à Bruxelles, afin d'y prendre pied pour continuer leur infamie parmi les milliers de lobbyistes les plus divers qui écument le Parlement Européen ? 

On ne saisit pas très bien le crédit qu'ils y trouveront dans une Europe déjà largement passée au mariage pour tous.....



mercredi 6 mars 2013

443° Scoumoune chez les ploucs...






Estrosi rhabillé pour plusieurs saisons.

L'actualité continue de résonner comme un magasin de casseroles un jour de tremblement de terre.
Chacun y va de son petit couplet, y compris et surtout du petit couplet qui les fait vivre en dépit de l'opinion publique et de la situation durement rappelée par la réalité.

Ainsi par exemple Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice et même, depuis « la restructuration de janvier », vice-président de l'UMP, « le motodidacte » pour les intimes, ministre de l'industrie du gouvernement Fillion II, s'est-il mis en devoir de critiquer les résultats il est vrai encore peu convaincants du gouvernement en matière industrielle.

Mal lui en prend, car ses critiques sifflent au oreilles de Jérome Cahuzac, qui n'a pas fait ses classes dans les boxes d'un circuit automobile, et qui est justement, en tant que ministre du budget, en train de démêler les obscurs chignons laissés par le gouvernement précédent.

Cahuzac, il est très drôle dans la vie, ce qui fait que même lorsqu'il s'énerve et qu'il taille un costume à quelqu'un, il ne se départit pas de son humour et du coup, lui taille un costume de clown. Rhabillage très réussi du mannequin Estrosi, dont il rappelle très brièvement l'inconstance des opinions et l’immense œuvre inaccomplie :









Quand « la marche pour tous » marche dedans...

 Photo AFP
Les affaires de la Marche pour tous ne vont pas beaucoup mieux. Il est vrai que l'imposture était bien menée, avec les enfants et les familles modèle bien alignées en rang d'oignons au premier rang, mais les méchants marionnettistes cachés derrière étaient si grands et si vilains que l'opinion publique a fini par les remarquer. Il aura fallu un peu de temps, mais voilà un salutaire vent de printemps qui montre les coulisses peu affriolantes de l'aventure.

Pour montrer leur puissance, les homophobes travestis en papa-maman avaient déclaré que leur renommée était si grande et leur faveur si largement partagée dans le royaume qu'ils avaient amoncelé 700 000€ de dons pour mener à bien leur croisade.

Qu'à cela ne tienne, leur répond-on : la loi française, dans sa grande soif de justice républicaine, et très précisément la loi n° 87-571 du 23 juillet 1987 modifiée sur le développement du mécénat et son décret d'application n° 2009-540 du 14 mai 2009 prévoit que toute accumulation de dons de plus de 153 000€ doit faire l'objet d'une déclaration publique...

Une pétition est donc ouverte chez Avaaz, le grand spécialiste de la pétition, pour que les marcheurs pour tous nous expliquent d'où viennent leurs précieux écus et qui sont leurs généreux donateurs.



Pendant que cette pétition fait son chemin, une autre pétition, rédigée celle-là par la Marche pour Tous, s'est heurtée aux portes de bronze du Conseil Économique Social et Environnemental qui, de toute façon, n'avait pas autorité pour interférer avec le législatif, attendu que d'après les textes que Frigide Barjot avait mal lus ou volontairement négligés, « en vertu de l’article 69 de la Constitution et de l’article 2 de l’ordonnance du 29 décembre 1958 portant loi organique relative au Conseil économique social et environnemental, la saisine du CESE pour avis sur un projet de loi relève exclusivement du premier ministre »

Du coup, un quarteron de députés UMP menés par Jean Marc Lefur a déposé un projet de loi tendant à la suppression du Conseil Economique, Social et Environnemental. Vengeance!

Ah les Marcheurs pour tous auront au moins appris que quand on jette du caca dans le ventilateur, il ne faut pas rester devant ! L'arrosage continue...

Frigide Barjot avait publié un livre, disons un pensum intitulé « Touche pas à mon sexe ».
Avant même qu'un éventuel amateur lui demande avec combien de doigts, une forte voix s’est élevée dans l'assistance : celle de Gérard Zwang, qui avait publié un livre du même titre six mois plus tôt...
Nouveau coup du sort, donc : il faut retirer le livre de la vente et le mettre au pilon... Du coup, on apprend qu'il ne se vendait pas : seulement 800 exemplaire avaient trouvé preneur dans les quinze jours d'exposition dans les bacs. Et encore le communiqué ne précise-t-il pas si c'est 800 suivant la police ou suivant les manifestants...

Mais le sort continue à s'acharner...
Dieu aurait-il abandonné les Marcheurs pour Tous ? Voilà que le Sénat s'y met !

Le collectif de la Marche pour Tous prétend s'inscrire à la Commission des Lois du Sénat pour y être entendu. C'est compter sans le pragmatisme du sénateur Jean Pierre Michel, Premier vice-président de ladite Commission des Lois du Sénat, qui leur répond vertement qu'ils ne représentent rien d'institutionnel et qu'on les a déjà trop entendus. Cliquez sur la lettre ci-dessous pour l'agrandir.

Elle se passe de commentaires. Une association dont on ne connaît ni les statuts ni les comptes, née de rien en quelques semaines, ne représente qu'une flatulence de l'opinion publique, et le Sénat a d'autres sources autrement plus respectables pour se faire une idée, si besoin était.






Enfin, pour terminer en beauté, voici le blog d'un « repenti » du clan Barjot. Un très proche de la famille, qui retrace tout le tracé des protagonistes et pointe du doigts toutes leurs accointances -et elles sont nombreuses- avec l’extrême droite, et même la droite très extrême.
J'ai été très surpris d'apprendre que, parmi les dépouilles que j'ai piétinées sur le marbre et le trottoir d'Assas au début des années 70 se trouvaient peut-être celles des futurs Basile de Koch et de Karl Zéro. Le second semble avoir guéri des ravages du morpion brun qui le rongeait alors., c'est peut-être grâce à moi ?