mercredi 25 juillet 2018

568° La secte Macron se fabrique des martyrs





Comme toute religion qui se respecte, la secte des marcheurs a besoin de mythes, et quelques statues de martyr seront du plus bel effet à la porte de son temple idolâtre.

Après s’être fait désirer, un peu, pas trop, juste ce qu’il faut pour que la mayonnaise soit au top, le gourou a parlé.

Pas à nous tous, bien sûr, nous pauvres citoyens plongés dans les ténèbres, mais à un aréopage de députés « en marche » , un conclave de fidèles, réunis pour faire la fête !!

Si, si : ils fêtaient la fin de la session parlementaire à la Maison de l’Amérique Latine.

L’histoire ne dit pas si ce sont des fêtards invétérés, s’ils fêtaient la fin de cette cession parce qu’elle pourrait bien être leur dernière, ou s’ils sont tellement sûrs de leur fait qu’ils croient sincèrement que, quoi qu’il arrive, leur prophète triomphera le jour du Jugement.

En résumé : « Rendons hommage à Alexandre Benalla, l’un des premiers disciples, qui a tant fait pour établir ce que nous sommes aujourd’hui.
Et également, façon Jésus Christ : « Je porte tous vos péchés », « Je répondrai de tout ».

Devant qui ?
L’histoire va (peut-être) nous le dire.
Parce que pour le moment, ce n’est pas très clair...


Parce que sa sainteté n’a toujours pas adressé la parole aux Français. Elle provoque :
« Qu’ils viennent me chercher ! »

Oui, mais qui, « ils »?

Parce que , sur le sujet, il y a débat. La constitution est floue sur le fait de pouvoir, ou pas, convoquer le président de la république devant les députés, sachant que leurs deux pouvoirs, réputés indépendants, ne doivent jamais se croiser. Le président ne peut s’adresser au Parlement que dans une configuration très définie (Le Congrès), mais ils ne peuvent pas l’interpeller en réponse.

Alors, j’ai cherché, moi aussi, et pas trouvé non plus.


et dont voici un extrait signifiant :

Article 67 contre article 67

Au cœur du débat figure notamment l’article 67. Il stipule que le président de la République « ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite ».
« Or la commission d’enquête n’est ni un juge, ni une autorité administrative, souligne Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne contacté par Le Parisien. Si on fait une interprétation stricte, les commissions d’enquête ne font pas partie du champ excluant la possibilité d’un témoignage du président de la République. »
Cette vision ne convainc pas Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille qui juge « impossible » toute audition d’Emmanuel Macron devant la commission. Pour appuyer son propos, il invoque… l’article 67 de la Constitution, et plus particulièrement l’alinéa 1 : « Le président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité », hormis en cas de procédure de destitution ou de reconnaissance de la juridiction de la Cour pénale internationale.
En 2009, lorsque le groupe socialiste avait demandé la création d’une commission d’enquête sur les sondages financés par l’Élysée, la commission des Lois, composée en majorité de députés UMP, avait estimé une telle commission « non constitutionnelle » en vertu justement de cet article 67.
Alors, nouvelle question : une commission d’enquête parlementaire est-elle, ou n’est-elle pas une juridiction ou une autorité administrative ?
Pendant qu’on débattra de ce sujet, oubliera-t-on un peu Benalla ?
En vertu par exemple, du célèbre Théorème de Pasqua :
"Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien."
L’ensemble de la presse concourt d’ailleurs avec empressement à cet embrouillamini. 



On y a notamment découvert qu’Alexandre Benalla s’appelle en réalité Louhcine Benalhia, qu’il était un bon pote de Karim Achoui, avocat radié du barreau de Paris pour manquement à la déontologie, mais toujours inscrit au barreau d’Alger, parce qu’il se passionnait pour la ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) fondée par Achoui en 2013, sur des principes à priori pourtant fort républicains puisqu’il s’agissait de garantir aux musulmans l’entier et objectif bénéfice de la loi de 1905.

Mais ce petit parfum d’islam est très vendeur pour une certaine presse, et alimente les conversations de comptoir du café du commerce. Le moins qu’on puisse dire est que cela ne contribue pas à clarifier dans l’opinion populaire, celle qui fait les élections, une situation déjà quelque peu opaque… 

Pour le moment, qu’est ce que les Français voient dans la personnalité d’Alexandre Benalla ?

Sans doute, en dépit de la « réputation de maturité » que lui prêtent ses condisciples, plutôt un gamin immature qui a réussi à grimper le grand escalier, façon footballeur. Il aime les grosses voitures, (avec des gyrophares bleus... ), il aime les titres ronflants (lieutenant-colonel), il aime jouer à l’imposteur,  il adore se faire passer pour un gendarme (il dit à un manifestant : « Vous êtes en garde à vue » alors qu’il n’en a pas le pouvoir). Etc… Etc…

Bref, LREM voulait se créer un mythe fondateur, ils n’ont trouvé qu’un mythomane.

Là où le bât blesse, c’est lorsqu’on veut expliquer le lien qui, manifestement, unit Benalla et Macron.

Je vous ferai grâce du dessin qui les montre dans un même lit, mais reconnaissez que l’imprudence dont Macron a fait preuve en le gardant si longtemps tout près de lui expliquerait plus facilement toute la chaîne des évènements si on savait ce qui les lie…

Ce lien doit être consistant, puisque même dans la disgrâce, Macron, dans son discours de la Maison d’Amérique Latine, rend hommage aux services passés de ce disciple de la première heure.

A force  de fréquenter le saint des saints, Benalla aurait-il appris « des choses » qui lui ont permis de forcer le président à le garder au plus près de lui et à lui délivrer des avantages, des postes à responsabilité et des grades militaires avec une générosité quasi napoléonienne ?

Tant qu‘ils n’auront pas découvert de lien, les investigateurs le chercheront en dépit des couvertures tirées et tendues par les services officiels dévoués, et lorsqu’ils l’auront découvert, le tabassage de la Contrescarpe sera au nouveau scandale qui naîtra ce que l’assassinat de Sarajevo fut à la guerre de 14...

Pourquoi ni la police ni aucune commission n'ont-t-elles, à ce jour,  entendu les victimes du tabassage ?  Ce qu'elles ont à dire gênerait-il la version officielle ?

Tous les ingrédients d’un bon blockbuster hollywoodien se réunissent petit à petit...
 

 

Et les mystères liturgiques du temple de Jupiter, les déclarations des oracles et autres thuriféraires n’y contribuent pas davantage. Ce matin, sur France Info,  la prêtresse Marlène Schiappa fondait littéralement d’admiration pour son grand timonier… Rarement la politique n’a donné un spectacle aussi vaudevillesque.




vendredi 20 juillet 2018

567° Macron arnaque les retraités une deuxième fois.





Les médias retransmettent docilement et sans vérifier le dernier tour de passe-passe du gouvernement.




Au départ, lorsque le gouvernement a annoncé la hausse de la CSG, il s’est empressé d’ajouter que cette hausse serait compensée par la suppression de certaines cotisations sociales (maladie, chômage, pénibilité, veuvage) qui grevaient les bulletins de salaire, et même de fanfaronner un peu en déclarant que cette compensation serait supérieure à la ponction de la CSG.

Vous ne vous souvenez pas ? Petit rappel :


Ils avaient juste oublié que les retraités n’ayant pas de bulletin de salaire et n’étant pas soumis à ces cotisations, ils allaient être les dindons de la farce.

Tant pis pour eux : l’arrogant de l’Élysée assume : les retraités ne sont pas « productifs » : ce sont des « riens », ils vont payer.

L’effronté s’est même fendu de remerciements à leur égard, démarche que j’ai trouvée particulièrement insultante.

Mais le peuple des retraités gronde, les scandales se succèdent. Les élections arrivent.

Les retraités, - qui s’abstiennent beaucoup moins que la moyenne des actifs - constituent la base électorale de tout gouvernement de droite bien propre sur lui.

Il va falloir acheter leur vote.

Et comme ce gouvernement pratique l’escroquerie avec virtuosité, il va les amadouer avec de l’argent qui leur est déjà dû.
Il suffit de les persuader que c’est un cadeau.

La preuve:


C’est la suppression de la taxe d’habitation qui va venir compenser les retraites endolories.

MENSONGE ! ARNAQUE !



La suppression de la taxe d’habitation a été promise à tous les Français, même si elle a du mal à être appliquée ( les taxes supplémentaires arrivent toujours plus vite que les remises d’impôts).

Elle ne concerne pas seulement les retraités.

Les salariés en bénéficient aussi…

C’est donc un tour de passe-passe pendable de venir faire croire aux retraités qu’elle va compenser la CSG sur leurs retraites :

Ils en auraient bénéficié de toute façon ! ! !

Mais nos dociles médias reprennent sans le moindre esprit critique les boniments de foire de nos gouvernants.

Retraités : la macronie est en train de vous rouler dans la farine….

Allez-vous vous laisser faire ?











jeudi 19 juillet 2018

566° Macron gourou ? Ça commence à se voir...




J’ai souvent qualifié les agissements et postures d’ « En Marche » de comportement sectaire, et cela m’a valu d’être traité de pas mal de noms d’oiseaux, voire d’affidé d’on ne sait quelle secte concurrente.

De plus, les déclarations de quelques autres ténors du monde politique, même s’ils chantent faux, ne m’aident pas dans ma démonstration. Ainsi Marine Le Pen a-t-elle, à de multiples reprises, qualifié les macronistes de secte au pouvoir, et Alexis Corbière, cette chouette posée sur l’épaule de Mélenchon, en a fait autant.

Alors, une fois pour toutes, si Marine Le Pen dit qu’on se mouille quand il pleut, je peux être d’accord avec elle sur ce point, ce qui ne signifie pas pour autant que je soutienne ses idées… Et je n’ai jamais voté non plus pour Jean-Luc Mélenchon ni pour son parti, même si je me sens quand même beaucoup plus proche d’eux que de Marine Le Pen…

Néanmoins, cette image de fonctionnement sectaire d’« En Marche » émerge assez souvent des remous de l’actualité pour mériter d’âtre analysée.

Ce n’est pas d’hier : déjà en octobre 2017, des observateurs politiques pourtant pas renommés pour leur indépendance relevaient déjà le caractère sectaire et étanche du choix des cadres du mouvement...

Le dernier avatar est aujourd’hui le comportement agressif de cet affidé de l’arrogant de l’Élysée qui se déguise en CRS et joue les croisés en matraquant les infidèles place de la Contrescarpe.
C’est la cerise sur le gâteau qui ne permet plus d ‘éluder le sujet.



 C’est précisément l’accident typique de parcours d’une secte qui s’enflamme : le dévot aveuglé qui déborde, et laisse, par sa déraison, entrevoir l’endoctrinement qu’il a reçu. Forcément, être aussi proche du gourou, ça doit exposer à d’intenses rayonnements…

Cet Alexandre Benalla est le résultat, pour ne pas dire le scorie du recrutement tous-azimuth opéré par la macronie pour créer rapidement un mouvent politique à partir de rien. Successivement au service de Martine Aubry, de François Hollande et d’Arnaud Montebourg, il est le modèle de ces arrivistes sans convictions qui se sont engouffrés dans l’offre d’emploi macronienne. On va n’importe où pourvu que la soupe y soit bonne et l’ascenseur social rapide.

C’est la négation même de la vocation politique, qui ne devrait appeler à elle que des hommes et des femmes pétris de convictions sincères et qui veulent travailler ensemble à les faire aboutir.
Le carriérisme politique est l’ennemi de la démocratie.

Les sangsues de la politique…

Dès lors que les critères d’embauche de l’appareil politique s’écartent de la sincère vocation du service de l’état pour laisser place à des conceptions managériales, le ver est dans le fruit.

Or ce n’est pas la première fois que Macron est pris en flagrant délit de se comporter en manager plus qu’en chef d’état, tout comme comme Donald Trump. Ces gens là ne défendent pas des idées, ils vendent un produit. 

D’ailleurs, sans préjudice de son modèle politique, l’image du mouvement souffre des bavures et débordements de ces sangsues de la politique qui multiplient les vaticinations outrancières et les amalgames de mauvais goût. Il existe des florilèges de déclarations de maires et députés « en marche » qui en disent long sur l’inculture et la beaufitude du mouvement.

De plus, la faute est autant dans le débordement de ce fou-furieux que dans l’impunité dont il a bénéficié. On l’a juste « mis au coin » comme un cancre d’école communale. Le pouvoir a couvert l’agression, étouffé l’affaire et l’a tenue à l’abri de la justice. On pense malgré soi à l’attitude des évêques avec les prêtres pédophiles…

En s’affirmant « ni de gauche ni de droite », le président prétend se placer, lui et son parti, par hypothèse, pour ne pas dire par droit divin, au dessus du débat politique type des démocraties. Chaque fois qu’un pays a tenté d’abolir cet équilibre, cela a occasionné une période dictatoriale qui a abouti dans le tumulte à l’inévitable retour à un système bipolaire. Il faut parfois du temps, souvent des convulsions douloureuses, mais les régimes monolithiques ne finissent jamais autrement.

Je crois qu’il y a dans le système de la représentation populaire la nécessité d’un équilibre fondamental basé sur l’influence des diversités.

La preuve en est cette détestation « instinctive » du bon peuple pour les extrêmes : la crainte des extrêmes est bien l’illustration de la peur de la perte de cet équilibre que chaque homme raisonnable estime nécessaire au fonctionnement d’une société juste et humaniste.

Par ailleurs, l’observation de ceux qui se sont présentés jusqu’ici comme « au-dessus des partis » est claire : Tous les partis uniques sont de droite, voire d’extrême droite… Y compris les soviets qui, par leur autoritarisme, ne peuvent être classés qu’au rayon fascisme de notre musée de l’histoire.

Monsieur Macron fait de beaux discours. On ne sait pas quels cadors peuvent bien l’aider dans leur rédaction, et si une prof de français et de théâtre très proche de lui y est pour quelque chose, mais reconnaissons le : ils sont bien ficelés, avec un plan solide, un vocabulaire choisi, une syntaxe impeccable et un style de tribun incontestable.



Mais malgré ce soin apporté à la communication, quelques passages dévoilent la mécanique interne de la machine :
Dans son discours de Lyon, par exemple, il dit
«  vouloir, à chaque instant, changer les règles, si ce ne sont pas les bonnes ».

Mais il ne dit pas qui décide si ce sont les bonnes règles ou pas. Or force est de constater que la France descend dans la rue quasiment à chaque fois qu’il essaie de les changer.

Et l’analyse de ses changements de règles révèle une nette tendance à la ploutocratie : destruction du code du travail, précarisation des contrats, suppression des APL, suppression de l’allocation d’activité des handicapés, suppression des emplois aidés, surtaxation uniforme des pensions de retraite de la plus petite à la plus grosse, (retraites qui restent bloquées depuis 2014), augmentation des tarifs contrôlés par l’état (électricité, gaz, essence), baisse des dotations aux collectivités locales, en même temps privées de la taxe d’habitation, la suppression de l'impôt sur la fortune, la désignation des salariés comme « illettrés », des non-diplômés comme des "riens".

Tout cela aboutit à la précarisation systématique des classes moyennes qui constituent pourtant le « gros des troupes » du pays, et tend à les reléguer à leur place de troupeau dans un système orwellien.

Effleurons au passage les flagrantes contradictions entre ce qu’il dit et ce qu’il fait :
Discours de Lyon :
« Et d’abord, ces biens communs que nous devons protéger, parce que nous devons les transmettre, parce qu’ils n’appartiennent à aucune génération »

Or que le voit-on faire ? :
Brader les propriétés de l’état, vendre les parts de l’état dans les grandes entreprises, les autoroutes, les chantiers navals, les ports, les aéroports et même les gares… 

On va me dire « vous être terre-à-terre, ces biens communs ne sont pas matériels, ce sont les valeurs de la France »…

Je persiste et signe : les « valeurs de la France » ne sont-elle pas l’égalité, l’équité, la solidarité, la main tendue aux plus faibles, le soulagement des moins fortunés ? Et zut ! Bradés aussi !

Preuve en est que même la fraternité qu’il appelle pourtant dans son discours de Lyon :
« Parce que quelque chose nous unit plus profondément dans un projet commun, parce que notre peuple français, il est uni par une institution invisible dont nous devons retrouver le sel, c’est la fraternité. »
cette fraternité version macron, est carrément contredite par sa politique : le mépris des pauvres, la suppression des aides, la taxation des retraites, le refus des migrants, l’émancipation des riches exonérés d’impôts…

Cette fraternité là, n’est pas à proprement parler une fraternité républicaine : elle ressemble bien davantage aux fraternités confessionnelles que l’on rencontre dans les religions dogmatiques, qui agissent comme autant de bras occultes d’un pouvoir central discret.
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D’ailleurs, le penchant de Macron pour le spirituel superstitieux, les liens qu’il tisse avec application avec les religions au plus grand dam de la laïcité républicaine est révélatrice : il y a un appel au mystique dans le rassemblement des forces qu’il sollicite autour de lui.
« Aimez-moi, croyez en moi, en notre action ... »

Jésus avait le mérite de rendre la vue aux aveugles ; Macron travaille avec acharnement à aveugler la raison et l’humanisme et à tout mettre au service d’un système financier auquel il est lui-même complètement dévoué. 

Il est la « Jeanne d’Arc » illuminée du monde de la finance. Mais les victoires de Jeanne d’Arc ont fini dans le roussi. A quand la chute de l’archange ?

Macron bâtit avec une conviction de forcené une classe dirigeante programmés pour maîtriser sans vergogne un peuple relégué à l’état de troupeau.
90 % des médias sont à son service. Il en faudra, du temps, des déceptions, de l’agitation pour que la réalité reprenne le dessus sur cet élan mystique…

Lorsqu’on le compare aux « ni de gauche ni de droite » de l’histoire qui ont tous abouti à la droite dure voire à l’extrême droite, on constate que le macronisme, non seulement s’inscrit pleinement dans cette tendance, mais constitue même une théorie innovante en matière de politique-fiction…



Que faire devant cette gangrène ? Le pontife est sûr de lui, et est « indifférent à toutes les contestations et les critiques ». Le droit divin a fait son œuvre. Voilà la raison et l’humanisme enterrés.

Forcément, un jour, le peuple va débouler dans la rue pour de bon. Ça sera dur, parce que le régime, encouragé et légitimé par la lutte contre le terrorisme, a fourbi ses armes, entraîné ses troupes, perfectionné ses méthodes.

A côté de ce qui nous attend, mai 68 aura l’air d’une promenade de santé. Espérons qu’on n’en arrivera pas à la répression de la Commune.. Mais la multiplication et l’aggravation des violences que l’on constate de jour en jour le laisse craindre : plus le couvercle de la marmite est verrouillé, plus il explose fort….

En attendant, expliquons, expliquons, expliquons. Une bonne parole n’est jamais perdue : on finit toujours par la retrouver...