lundi 12 février 2007

84° Windows Vista.

Les compte rendus des premiers usagers de Windows Vista sont surtout disponibles en anglais, puisque c’est dans cette langue que le système est conçu et réalisé.

Voici l’un des plus documentés dans cette langue :

Ce nouveau Fenêtres hasta la vista de Monsieur Guillaume Portail ne comporte pas toutes les améliorations que ses concepteurs avaient promises en dévoilant le projet « Vienna » puis "Longhorn". Le projet a beaucoup évolué depuis cette époque, certaines des améliorations qui lui étaient réservées ayant du être accordées à son prédécesseur Windows XP, notamment en matière de sécurité, dans le cadre du pack SP2.

Microsoft a du renoncer à un nouveau système de fichier, WinFS, à la fois trop lourd et trop divergeant par rapport au modèle informatique global.

.
La sécurité accrue que Microsoft promet aux utilisateurs de Vista est qualifiée par les experts d’une arme à double tranchant qui risque de se retourner contre lui. Il risque de se ramasser un grave retour de manivelle à cause de la protection des copyrights (DRM) auquel il fait la part belle pour ne pas fâcher les majors américaines.

D’après un informaticien de mon entourage, le problème se résume à ceci :

« La gestion des DRM est assurée par un blocage du noyau du système. Il ne peut donc être protégé que par lui-même, par ses propres anti-virus fonctionnant en « mode noyau ». Il considère alors les autres anti-virus comme des agresseurs et les élimine.

Comme il se trouvera tôt ou tard (très tôt vraisemblablement) un petit malin qui fera sauter les verrous du code en mode noyau pour faire sauter les DRM qui y sont associées, tous les virus de la terre se précipiteront dans cette faille. Les produits Microsoft sont déjà les plus attaqués, Vista deviendra non seulement le plus attaqué, mais le plus vulnérable aux attaques virales, puisque allergique aux autres anti-virus, il ne trouvera pas de parade alternative à une attaque en règle.. Les spécialistes s’attendent à des catastrophes. On sait qu’il n’y a pas de « sécurité acquise » en informatique. En adoptant l’anti-virus en mode noyau, Microsoft a mis tous ses œufs dans le même panier. »

.
Par ailleurs, Vista dispose d’un contrôle parental très sophistiqué, ce qui peut paraître une qualité. Or d’une part, on sait que des patch contre les contrôles parentaux les plus avancés circulent en CD dans toutes les cours de récréation, et que d’autre part, le système de contrôle parental de Vista est tellement perfectionné qu’il constitue un espiogiciel à peu près parfait à lui tout seul. L’administrateur peut consulter tous les sites visités, lire les emails et les conversations par messageries, presque reconstituer les frappes clavier… On imagine les atteintes à la vie privée que peut constituer un tel système, s’il n’est pas appliqué à un enfant, mais à un membre adulte de la famille, ou à un employé dans une entreprise…

Que peut-on faire de plus avec Vista ? Pas grand-chose. D’ailleurs, la publicité qu’on en voit à la télévision le résume parfaitement. Que peut-on en dire ? « Wouahh ». C’est joli, incontestablement, si on a installé la version à plus de 300€ sur un ordinateur haut de gamme. Mais ce n’est que joli. Remplacer le système PDF par une version Microsoft « XPS », ce n’est pas une innovation puisque le PDF donne satisfaction à tout le monde. Une recherche de fichiers améliorée ? Quand on a de l’ordre dans ses fichiers, on n’est pas obligé de lancer les recherches sur l’ensemble d’un disque dur, mais seulement sur un répertoire ou deux… Quant à afficher plusieurs bureaux à la fois, ça aurait peut-être intéressé Napoléon, mais moi, très modestement, je ne fais qu’une chose à la fois… Il n’y a pas besoin de 36 bureaux pour ouvrir deux ou trois programmes à la fois. Il vaut mieux un grand écran. La sécurité accrue ? On a vu…Alors pourquoi payer si cher ?

De plus, les fabricants de périphériques semblent vouloir se goinfrer au passage. Ainsi par exemple, si on demande à Microsoft soi-même les conditions d’éligibilité d’une carte graphique pour XP, Microsoft répond : elle devrait idéalement gérer le nouveau système DirectX 10, mais si elle ne gère que DirectX 90c, Vista pourra s’en accommoder.

Mais si on visite le site de ATI, grand constructeur de cartes graphiques, on s’aperçoit qu’il n’existe de drivers disponibles que pour les modèles les plus récents. La carte graphique de mon ordinateur, qui a trois ans, permet à directX 90c de tourner sans problème, mais ne possède pas de driver pour Vista…

Bref, le rapport qualité prix ne plaide pas pour le passage rapide à ce nouveau système, quand on sait les plâtres qu’ont essuyé tous les premiers utilisateurs des précédentes versions de Windows, et qu’on connaît l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de celui-ci.

Il semble donc urgent de ne rien faire, de conserver son bon vieil XP et de regarder évoluer la situation, d’autant plus que ça risque d’être cocasse.

L’observation générale, justement, consiste à se souvenir que IBM, en concevant son PC, avait voulu un système ouvert et évolutif. Avec sa priorité donnée aux DRM, et les restrictions apportées aux licences d’utilisation, Microsoft fait régresser le système PC en sens inverse de celui voulu par ses concepteurs.

.
Voilà qui devrait faire la part belle au système libre Linux, à l’essor duquel les nouvelles lourdeurs de Vista devraient donner un coup de turbo. Certes, là aussi, il reste des problèmes à résoudre : gestion de plusieurs disques durs, reconnaissance rapide des nouveaux matériels, (les grands fabricants répugnent souvent à concevoir des drivers « Linux », je me suis fait attraper avec une carte WiFi Linksys… et le manque de convivialité qui fait que les adjonctions de gadgets et les mises à jours ne sont pas encore automatisées. (chargement de plug-in, de directX, etc…).

Mais plus que jamais, la compétition s’ouvre. La mondialisation contre le système contributif alternatif. Les grandes manœuvres sont en cours.





jeudi 8 février 2007


83° Les tribulations de l'homme-orchestre.


Quelles sont les limites du vieil adage : « nul n'est prophète en son pays » ? S'il semble aussi facile que logique de déclarer qu'il n'y a ni utilité ni mérite à prêcher des convaincus, la tâche qui consiste à aller exposer ses arguments en terre hostile relève parfois de la prétention de Don Quichotte. Ainsi par exemple, les Américains n'ont convaincu personne lorsqu'ils se sont mis en tête d'apporter la démocratie en Irak...

Le débat d'idées politiques n'a d'intérêt qu'entre adversaires de bonne foi. Une sorte de gens bien rares sur l'échiquier politique où ceux qui disent ce qu'ils font et qui font ce qu'ils disent se comptent sur les doigts de la main.

Il y a très très très longtemps, à une époque où mes quelques livres de jeunesse m’avaient donné une petite célébrité, la revue d'extrême droite « le Crapouillot" m'avait invité à participer à un numéro spécial sur le thème des « Pédérastes ». On disait comme ça, à l'époque. Pour conjurer mon peu d'inclination à prêter ma plume à un journal d'extrême droite, on m'avait fait miroiter que Roger Peyrefitte, Yves Navarre et Guy Hocquenghem, -- excusez du peu --, avaient d'ores et déjà donné leur accord. Vérification faite, le Crapouillot était allé un peu vite en besogne, et les autres n'avaient été contactés que de la même manière que moi. La bande des quatre s'est donc téléphoné pour accorder ses violons, ce qui m'a valu de faire la connaissance des trois autres que je n'avais jamais approchés que par leurs livres. C'est autour d'une table de la Closerie des Lilas que nous avons tenu conseil de guerre. Partant du principe d'effectivement, le Crapouillot avait le mérite de pénétrer jusque dans les chaumières où la bonne parole n'entrait jamais, nous avons décidé d'accepter. En ce qui me concerne, la commande était de 12 pages dactylographiées, que je me hâtai de fournir, et qui me furent payées rubis sur l'ongle au prix fort bien avant parution. Heureux journalistes de droite ! Cet article me rapporta à lui tout seul presque autant que mon premier livre !

.
Lorsque parut la revue, il ne restait que trois pages des douze que j'avais préparées. Toutes les lignes militantes, toute l'expression des revendications d'égalité, de droit, de respect avait été évacuées. La concaténation des morceaux choisis qui avait été faite sans mon accord donnait à ma publication un esprit égrillard et pervers diamétralement opposé à celui du texte original.

Les trois autres avaient été un peu mieux traités que moi, sans doute parce que leur notoriété plus grande leur permettait des réactions plus dangereuses. Mais il est vrai aussi que leur texte était plus consensuel que le mien, aussi la censure avait-elle été moins drastique à leur encontre.

Je jurai un peu tard qu'on ne m'y prendrait plus. Discuter avec quelqu'un qui vous fait des ronds de jambes, puis qui vous tire dans le dos dans l'instant suivant ne sert qu'à se faire récupérer par une cause qui n’est pas la vôtre.

.
Sarkozy et les gays, c'est exactement le même cas de figure. Il y a une contradiction permanente entre le programme du candidat, ce qu'il dit et ce qu'il fait. Ce Frégoli de la politique vit en grand écart permanent. C'est d'ailleurs sans doute là sa performance la plus notable, d'arriver à faire un aussi grand écart avec de si petites jambes.

Pendant qu'il répond à la télévision aux gays qui l'interrogent (dans une émission dont l'organisation et la production sont actuellement examinées par la justice) qu'il est sensible aux droits des homosexuels et à leur libertés, il prend position contre le mariage et l'adoption, choisit comme proche conseillère Christine Boutin qui est une émanation du Vatican (voir mon article numéro 67), déclare « retirer son investiture » à Christian Vanneste qui n'en a plus besoin attendu qu'il est maintenant affilié au CNI qui est une succursale de l'UMP, mais oublie dans le même discours de préciser qu’il s'abstient de présenter un candidat officiel contre lui, ce qui garantit à Vanneste une réélection tranquille dans une circonscription dont il est l'homme fort.

Toujours pas un mot du manifeste homophobe signé par plus de 300 députés de son parti à l'instigation de Jean-Marc Nesmes... On attend d'un jour à l'autre la publication par Act Up. et/ou par les Panthères Roses, de la liste des dits députés et de quelques autres agrémentée s'il y a lieu de leurs faits d'armes respectifs en matière de liberté sexuelle et de droit des gays en général.

.
Le candidat Sarkozy essaye de se réconcilier avec une banlieue que le ministre Sarkozy a injuriée pendant des années, en traitant ses habitants de racailles et de voyous, et de raccrocher au train de la république des wagons que le gouvernement Raffarin, dont il était le maître à penser, a décrochés en route en supprimant brutalement en 2002 toutes les subventions aux associations locales qui assuraient tant bien que mal l'homogénéité du tissu social dont il déplore maintenant la rupture.

Le candidat Sarkozy soutient Charlie-hebdo pendant que le ministre Sarkozy rassure le recteur de la mosquée de Paris. Moi aussi, évidemment, je soutiens Charlie hebdo, mais de mes deux mains. Ce ne sont pas des assurances que je tiens à la disposition du recteur de la mosquée de Paris, mais une leçon de laïcité et de république s'il lui plaît de venir l'entendre.

Je fais de temps à autre une visite pleine de commisération au site de Gay Lib, que je vois de jour en jour remettre dans sa poche tous les beaux projets de liberté qu'elle nous promettait pour les gays, au fur et à mesure que leur leader politique préféré les dégomme un par un comme au tir à pipes. Cette malheureuse association qui a commencé pleine de promesses libertaires finira en club de masos...

.
Il faut que ce monsieur Sarkozy arrête de parler deux langages et se décide à contrôler sa main gauche et sa main droite avec le même cerveau. L'interview de Xavier Bertrand dans la tribune du lundi 29 janvier nous donne le fond du programme de M. Sarkozy, avec tous les détails de ce qu'il ne dit pas dans ses meetings et à la télévision. Contestation du droit de grève, fin de l'égalité devant les soins avec l'instauration d'une franchise qui exclura un nombre de Français encore plus grand des soins les plus élémentaires, augmentation des impôts indirects au détriment des impôts directs, ce qui revient à un accroissement de l'inégalité devant l'impôt par une diminution de sa proportionnalité, atlantisme à toute vapeur, avec étroite association à la politique des croisades bushiennes contre les infidèles, retrait de l'État de la prise en charge des plus démunis au profit des associations caritatives comme aux USA, ce qui transforme les populations concernées en proies désignées pour les communautés pas toujours très catholiques (ou parfois trop catholiques...) qui auront à les prendre en charge... Je ne peux pas en faire 20 pages, même si la matière existe....

N'oublions tout de même pas que le ministre candidat Sarkozy, à l'époque où ils ne faisaient qu'une seule et même personne, ont reçu les scientologues les plus en vue quasiment comme des chefs d'État...

Or si les promesses du candidat Sarkozy aux militants émerveillés ne sont que des promesses, les orientations qu'il promet aux puissances de l'argent sont bien expliqués dans cet article de la Tribune. Le bon peuple écoute les discours des meetings et de la télévision, et il sera déçu, le monde de l'argent lit la Tribune, où il n'y a plus aucune ambiguïté : Ceux qui votent avec leur compte en banque savent très bien pour qui et pour quoi ils vont voter.

Je dînais l'autre soir avec un trotskiste un peu nostalgique, personnage haut en couleurs dans les réflexions de qui on trouve quelques perles. Et par-dessus le confit de canard, il m'a dit : « tout était dans "Mein Kampf", mais personne ne l'a lu à temps »... Sans doute y a-t-il une distance à prendre avec un raccourci si brutal, mais on reste un peu songeur, non?

samedi 3 février 2007

82° Boys Cultur

Les « voyants extra-lucides » décrypteurs de branchitude à venir nous le présentent comme un futur film culte. Laissez moi rire. Vous ne verrez l'image ci-contre que sur l’affiche. Elle n’est pas tirée du film.

Dommage que le réalisateur Q. Allan Broca, que nous connaissions déjà pour son très américain mais néanmoins plein d’humour « Eating Out » ait voulu se mettre à faire de la télévision. Car ce « Boys Cultur » ne fera jamais qu’un médiocre feuilleton à forte concentration de poncifs pour creux d’après midi pluvieuse si on s’ennuie à une tupperware party.

Tout le monde ne peut pas faire « Shortbus », (voir mon article n° 69 ), mais depuis que ce film mémorable existe, il faudrait que messieurs les réalisateurs comprennent qu’on a changé de siècle.

Certes, Allan Broca est gay, et même peut-être un peu tante si j’en juge par la sensibilité très mièvre de son documentaire sur la vie des animaux. Malheureusement, la vision qu’il nous en donne est celle du cinéma hollywoodien de l’entre-deux guerres, la caméra n’est jamais devant les portes entrebâillées, par lesquelles les personnage regardent les autres s’ébattre, et les acteurs n’y apparaissent au lit qu’avec le drap remonté au-dessus du nombril. Humprey Bogart faisait déjà ça en 1939. Et même Feydeau avant lui.

Ne venez pas me dire que je suis un vieil obsédé qui voudrait que tous les films deviennent pornographiques. Sinon, relisez mon fameux article n° 69. Il faut juste se donner les moyens de traiter les sujets que l’on a choisis. Souvenons nous que dans le théâtre classique, on ne se bat jamais ni ne se tue sur scène. Souvenons nous que c’est du haut des remparts que Chimène voit Rodrigue tuer son père Don Gormas. Pas question de croiser le fer sur la scène.

Depuis, le temps est passé, l’histoire s’est écrite. On tue sur scène et aussi à l’écran. Parfois trop d’ailleurs. Mais le cinéma a acquis des formes qui lui permettent, justement de cesser d’être formel, sauf par jeu (Dogme 95). Il faut donc se donner maintenant les moyens des sujets que l’on choisit.

Je suis contre le mot « homosexuel » parce qu’il contient le mot « sexe » qui réduit à la chair une relation dont la richesse se situe largement sur d’autres terrains. Mais refuser la réduction au physique ne signifie pas pour autant qu’il faille en éradiquer la moindre manifestation.

Si on appliquait ce dogme idiot justement au mot « homosexuel », les films sur le sujet ne pourraient précisément pas être autrement que pornographiques, puisque le mot même qui nous désigne nous suppose dépourvus de sentiments… L’égalité des sexualités exige donc qu’on se donne la peine de traiter le relationnel et les choses de l’amour dans toutes leurs dimensions.

.

Le cinéma « hétérosexuel » a déjà bien du mal à évoluer dans ce sens, puisque les deux principaux producteurs, les USA et l’Inde, et beaucoup d’autres pays d’où émerge un cinéma balbutiant mais prometteur sont paralysés par des principes religieux invalidants. C’est pourquoi nombre d’hétéros attendent du cinéma gay qu’il « relève la tête » dans son expression comme la communauté a su le faire dans le contexte social.

« Shortbus » était allé plus loin, magiquement plus loin, en nous inventant un cinéma « métrosexuel » dont le traitement global réunissait enfin harmonieusement tous les ingrédients du relationnel dans un harmonieux équilibre des corps et des coeurs.

Maintenant que la voie est ouverte, il faut la suivre. Le temps des Amitiés Particulières et du cinéma underground est révolu. Il faut avancer. Soit on fait un film d’époque, soit on s’amuse à faire une parodie de feuilleton télé, mais si on veut traiter un sujet d’actualité, il faut nous faire un film moderne.

Les quatre caricatures de Boys Cultur sont aux antipodes de cette gageure. Nous avons un gigolo intraitable, qui ne jouit que pour de l’argent, et dont la seule performance semble se borner à pouvoir paraître tous les matins rasé de trois jours, un étudiant opiniâtrement romantique, noir dans un rôle positif qui donne la touche de « politiquement correct » au sujet, un grand ado qui n’a que son charme et rien d’autre, co-locataire sans argent adopté par les premiers sans pour autant payer en nature (comme c’est crédible..) , et un vieux gay qui a passé toute son existence dans le placard et semble concevoir quelques regret devant le gâchis dont il a fait l’œuvre de sa vie.

On aurait pu faire un film intéressant sur la prostitution, mais on ne le fait pas. Le gigolo roule sur l’or, gère ses gains avec maestria au point de pouvoir prendre sa retraite à trente ans pour vivre de ses rentes, (comme au cinéma), et ne se pose jamais de question existentielle. On aurait pu faire un film sur le coming-out, mais la famille hypercatho de l’étudiant noir avait devancé avec brio la révélation de l’homosexualité de son fils. On aurait pu faire un film sur la frustration, mais l’homme qui a vécu soixante ans de placard a un rôle d’intellectuel équilibré détenteur de vérité, on aurait pu faire un film sur les ados perdus, mais le charmant Joey qui partage la maison d’un gigolo et passe sa vie en boîte est saisi par une grâce tombé d’on ne sait où comme un feuillet s’échappe du scénario et reprend ses études un beau matin avec sérieux et application.

Bref, on aurait pu faire un film.