lundi 25 octobre 2010

356° La France citoyenne de Monsieur l'encore président.



Internet, c'est la liberté d'écrire, et donc le terrain où s'épanouissent pêle-mêle le pire et le meilleur.


Toutefois, certains courants d'opinions ont la faculté de s'y faire respecter mieux que d'autres. Je ne vous parlerai pas du rachat du mot clé « perquisition » sur google par l'UMP , mais beaucoup plus terre à terre de l'expression de l'homophobie ordinaires sur Facebook.


L'imbécillité étant omniprésente, les groupes homophobes y prospèrent. Je ne sais pas s'ils rapportent, mais un brave internaute d'Avignon qui avait porté plainte contre la multinationale pour qu'elle fasse un peu le ménage chez ses nazis et homophobes de toutes sortes a vu sa plainte classée sans suite...

A la suite de quoi, Facebook, peu soucieux de conserver parmi ses 500 millions d'inscrits, un individu pétri de civisme au point d'en devenir exigeant, l'a tout simplement viré ! Profil supprimé !


A côté de cela, un ptit gars qui rentrait d'une soirée un peu arrosée et qui s'était vu inviter par la maréchaussée à souffler dans le ballon avec de fâcheuses conséquences sur son permis, et avait exprimé sur son profil Facebook tout le bien qu'il pensait des gendarmes a été immédiatement arrêté, traîné devant les tribunaux et lourdement condamné...

(Jardin des Champs Elysées, près du Théâtre Marigny).


C'est à l'égalité de ses citoyens devant la justice qu'on mesure la grandeur d'une démocratie.


Pour vous consoler un peu, vous pouvez toujours aller rire un peu (jaune) en visitant cette page...

Dernière minute:

Encore plus fort:
Facebook carrément homophobe et à la solde des cathos intégristes espagnols...

Facebook ferme une page de 12 000 adhérents qui voulaient organiser un kiss-in en Espagne devant la cathédrale de Barcelone à l'occasion de la visite du pape le 7 novembre prochain.
http://v2.e-llico.com/rubrique.htm?rubrique=telex&articleID=22780



lundi 18 octobre 2010

355° La machine à perdre a changé de camp...


A vouloir trop en faire et remplir avec trop de zèle le contrat moral qui le lie aux mécènes qui l'ont fait roi, Sarkozy est en train de casser jusqu'au cordon ombilical qui le reliait encore aux simples d'esprit qui répètent sans les comprendre les lénifiants slogans du gentil Xavier Bertrand et de tout-va-très-bien-madame-la-marquise-Lagarde.


Car il n'y a que dans les psalmodies docilement répétées par les fauchés et les sans-grade soumis que l'on entend encore que « si on taxe le capital, il va partir à l'étranger »... Tous ceux qui savent de quoi ils parlent et à fortiori ceux qui le détiennent savent très bien qu'il est déjà parti et que personne ne le fera revenir. L'affaire Bettencourt, avec ses comptes en Suisse, ses promesses de transferts vers d'autres paradis et ses îles fantômes en est, si besoin était, la brillante illustration. Et le copain Johnny possède toujours, comme beaucoup de célébrités françaises, une maison en Suisse, sans parler de tous ceux qui ont une résidence principale à Bruxelles ou à Luxembourg...


Or à vouloir trop bien faire, que se produit-il ? Le vase déborde. Les manifs en cours ne se limitent plus à exiger le retrait de l'injuste loi sur les retraites. Le bureau des réclamations est maintenant grand ouvert, et tout le passif des injustices accumulées non seulement depuis l'élection de 2007, mais même au cours de la désastreuse législature précédente, dont le petit fâcheux était un important rouage, revient à la surface.


Témoin la petite moisson de revendications que j'ai récoltée en participant, samedi, à la manif de Paris.



Les classes moyennes n'y arrivent plus. Sans elle, aucun capitalisme n'existerait, aucun actionnaire ne toucherait le moindre dividende. Le rabotage des niches fiscales concerne moins du quart de ce qu'il pourrait rapporter si on affûtait le rabot, et aucune des exonérations de charges faites aux entreprises n'a été touchée. ( Voir excellent article du Canard Enchaîné de cette semaine sur le sujet). On s'est contenté de tailler dans les petites économies de chauffage que les particuliers pourraient faire en isolant leur maison, le remboursement des médicaments et des soins à domicile et quelques autres points de détails qui affectent les petits porte-monnaies et ménagent les gros.


Fâchons-nous.



samedi 9 octobre 2010

354° Et maintenant, on vend de l'homophobie?



L'affaire des paroles homophobes de « sexion dassault » vire à la langue de bois, et les producteurs qui voient se stériliser tout debout leur poule aux œufs d'or sont sur le point de gagner la partie du boniment et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Stop!


Je vois dans ce glauque débat trois choses distinctes :

D'abord, pourquoi les associations ne portent-elles pas plainte ?

Cet intéressant article nous explique que les conditions pour porter plainte sont suffisamment compliquées pour que personne n'y parvienne jamais, et que même une association qui les aurait toutes remplies se retrouverait en charge d'une procédure au-dessus de ses moyens. Les lois existent, mais elles sont inapplicables. C'est là une excellent illustration d'une des ficelles favorites de la Sarkozie : limiter le pouvoir des lois à leur effet d'annonce.


Ensuite, le côté angélique de certaines associations qui croient toujours qu'être de gauche, c'est tendre l'autre joue, comme si cette naïveté ne leur avait pas coûté assez cher jusqu'ici, -et jusqu'à des élections toutes entières-... « Nous ne saurions pratiquer la censure, l'art doit être traité avec tolérance et magnanimité, la création est un domaine sacré qui échappe à la raison...etc... ».

Après cela, il ne faut pas venir se plaindre de la multiplication des agressions homophobes qui affecte toute l'Europe si on ne fait pas taire des pseudo-artistes qui, dans de nauséabondes logorrhées, justifient et légitiment les casseurs de pédés. Quand ces incitations se trouvent dans un livre religieux ou un programme politique, on les dénonce, mais lorsqu'elles arrivent par la voie divine de la « création artistique » ou prétendue telle, on les trouve respectables ? Non, désolé, je milite pour le tarif unique.

Souvenons-nous aussi que les belles promesses que d'autres rappeurs ont déjà faites d'épurer leurs textes d'exhortations meurtrières machistes ou homophobes n'ont jamais été tenues. (Orelsan, Sizzla, Cappleton...)


Et enfin, le crédit apporté par les médias au boniment d'arracheur de dents du chanteur qui vient nous expliquer que c'est la faute à pas assez d'école s'il employait le mot homophobe en ignorant sa signification.

Quand il écrit, dans sa chanson « On t'a humilié » sur l'album « La terre du milieu » :

Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique"

Et quand il écrit, dans sa chanson « Cessez le feu » dans l'album « Écrasement de tête » :

"Lointaine est l'époque où les homos se maquaient en scred. Maintenant, se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel. 
Mais vas-y bouge, vas-y bouge. 
Toutes ces pratiques ne sont pas saines, Nos corps ne seront qu'un tas de cendres, la mort ne sera qu'une passerelle"

...il ne sait pas non plus ce que les mots veulent dire ?


Non seulement il incite ses auditeurs à nous assassiner en leur suggérant même le mode opératoire, mais en plus, il veut nous faire croire que « c'est de l'art », et qu'en tant que telles, ces imprécations seraient, non pas dispensées de censure comme ils disent, mais plus précisément dispensées du respect de la loi de la république ?

Sans parler de ce qu'un individu qui croit devoir propager si fort, - c'est lui qui le dit -, qu'il est « 100% hétéro » se pose en cas clinique : je ne vois pas les gens bien à l'aise dans leur sexualité se sentir obligés de la proclamer avec tant de tapage. J'ai toujours pensé que se défendre de quelque chose dont on n'est pas accusé était un début d'aveu.


Mise à jour vendredi 22 octobre:

Un nouveau clip de ces tristes sires arrive sur le marché...

Extrait:

«Tu vas être déçu si tu voulais qu'on se barre, T'as été très con de croire que tu pourrais nous barrer la route… T'inquiètes les crocs j'les ai toujours… Ceux qui disent qu'on a changé sont peut-être tous sourds»


Quand je disais qu'on ne négocie pas avec ces gens là et qu'on ne leur tend pas l'autre joue...

Qui avait raison?.

Cessons d'être angéliques: Ces gens qui nous agressent ne le sont pas.





mardi 5 octobre 2010

353° Devine qui va payer ?


Casse-toi, riche con !


L'an dernier, Eric Woerth (encore vaillant) et Catherine Lagarde (tout va très bien, madame la marquise) nous disaient que la France ne saurait se dispenser d'un bouclier fiscal attendu que la Suisse et la Scandinavie en possédaient un (à 60%), et les mêmes nous disent aujourd'hui qu'il faut le supprimer parce que « notre partenaire allemand » n'en possède pas.

La seule morale de l'histoire est que, quoi qu'on fasse, on ne ressemblera jamais ni aux uns ni à l'autre...


Aujourd'hui, François Fillon nous glisse dans un discours que le bouclier fiscal n'est pas un tabou « si on intègre sa suppression dans une vaste réforme fiscale ». (oulà, penser à acheter de la vaseline).

Comme chaque réforme de ce gouvernement se solde par un dépouillement accru de notre pouvoir d'achat et de nos droits et avantages sociaux, c'est avec ces mots clés que l'on s'est mis à chercher en quoi pouvait consister une telle réforme. On a vite trouvé le tour de magie. Car il est évident que s'ils ont si vite changé d'avis, c'est qu'ils ont trouvé un truc pour nous niquer davantage.


Il s'agit d'associer la suppression du bouclier fiscal à celle de l'impôt sur la fortune, en prétextant que le premier avait été imaginé pour adoucir certains effets néfastes du second, et en oubliant de préciser qu'à l'origine, cette « association » visait à protéger quelques bénéficiaires d'immobilier acquis par héritage qui n'avaient justement pas les moyens de faire face à une valorisation rapide de leurs murs (exemple les petites maisons de l'île de Ré et d'Oléron), et non pas de dispenser les vraies fortunes de contribuer à la solidarité nationale.

Cette couleuvre ayant été escamotée une première fois, il semble facile de l'escamoter une deuxième fois. Un petit coup de calculette confirme, si besoin est, la rentabilité du tour de passe-passe pour nos riches Français : L'ISF rapporte 3,2 milliards d'euros, dont on rend 670 millions avec le bouclier fiscal. En supprimant les deux à la fois, l'état offre quelques 2,4 milliards d'euros supplémentaires à ses amis fortunés.

Bien sûr, c'est un manque à gagner, mais comme nous sommes là, nous, pauvres cons, pour rembourser la différence, tout comme nous avons déjà payé le paquet fiscal et tout comme nous risquons bien de devoir payer le coût des retraites, quelle importance ?

L'effet d'annonce de l'abolition du bouclier fiscal est bien supérieur à l'amertume du calice, surtout aux papilles d'un contribuable qui en a déjà vidé une tournée...




L'UMP voyous d'internet ?


Il y a déjà quelques mois que les spécialistes de la communication politique en parlent, et l'affaire se précise. L'UMP prépare 2012 sur internet comme tout le monde, mais ne semble, elle, reculer devant aucun procédé : l'un des plus habituels serait d'inscrire de pseudo-militants de gauche sur les sites et forums anti-sarkozistes pour y glaner « du renseignement » et y semer la zizanie.


Un projet avait déjà vu le jour qui consistait à envahir les partis de gauche d'encartés sous-marins qui devraient élire un candidat aussi peu gagnant que possible aux fameuses primaires de préparation de la présidentielle. Les effectifs nécessaires à pareil phagocytage avaient faut classer ce projet au nombre des mythes.

Lien

Par contre, aller faire le troll sur les sites et forums de gauche, ça semble plus facile... Jusqu'à un certain point, parce que les enquêtes sont en cours, des adresses IP déjà identifiées, et des dossiers en train de se constituer.

Souvenons-nous des séduisants arguments des républicains américains qui, pendant la campagne présidentielle, tentaient de persuader les Américains que s'ils votaient Obama, ils allaient devenir musulmans et communistes, et qui, pendant le vote de la loi sur le système de santé pour tous voulu par Obama, affirmaient que si la France possédait un tel système, c'est parce que la France était un pays communiste auquel il convenait de ne pas ressembler.

Lien

Il y a plusieurs approches de la technique : celle de Jacques Chirac, qui disait que « plus c'est gros, mieux ça passe », celle de l'inclassable George Frêche, qui affirme qu'il y a 95% de cons, et que c'est donc à eux qu'il s'adresse pour se faire élire, et le vieux proverbe arabe qui dit :


"Pour être compris des chiens, il faut savoir aboyer..."


En tout cas, pour être traité comme un chien, le petit contribuable français peut compter sur « la réforme fiscale de l'UMP »...




vendredi 1 octobre 2010

352° Les Amours Imaginaires - Suicides devant l'homophobie



Xavier Dolan - Les Amours Imaginaires


Tous ceux qui ont vu « J'ai tué ma mère » du jeune Quebecois Xavier Dolan attendaient avec impatience ces « Amours imaginaires » pour des raisons aussi diverses que, parfois, opposées.


On pouvait craindre que l'hystérique et anticonformiste « J'ai tué ma mère » ne soit que le cri sans suite d'un jeune homme qui avait trop de choses à dire... Eh bien non. Même si la « méthode Dolan » se retrouve dans ce second film, beaucoup de choses ont changé. Le film est posé, plus construit, mieux photographié.

Malgré la légèreté de sa mise en œuvre, Xavier Dolan ne tombe pas dans ce stupide maniérisme de la caméra à l'épaule des cinéastes qui veulent faire moderne mais n'y parviennent pas. ("Simon Werner a disparu", filmé par un parkinsonien...) La caméra est sur pied, l'image stable, subtilement éclairée, léchée, cadrée au millimètre... Et on reste pourtant bien dans une expression d'avant-garde.

Le numérique permet, outre la légèreté du tournage, un grain et une couleur, ici délicieusement saturée, qui donne à certains plans des allures de tableau. Choisissez bien une salle qui projette également le film en numérique pour profiter de tous ces bienfaits.

Le montage en saynète est le mode d'expression favori de l'auteur, au point que ses films ressemblent à une galerie de tableaux. On passe d'un tableau à l'autre tout au long de la non-intrigue à un rythme qui varie suivant l'humeur du moment.

Car si l'argument est quasiment inexistant, la substance du scénario réside bien dans cette sensibilité à fleur de peau qui caractérisait Xavier Dolan dès son premier film.


Au point que je me suis demandé en sortant si ce couple d'hétéros qui avançait près de moi avec les lèvres pincées avait vu le même film que moi. La question n'a jamais été résolue et on manque de données pour le faire : existe-t-il un sens supplémentaire gay ? Les anglo-saxons lui ont trouvé un nom : le gay-dar. Les latins et les Français se contentent de constater que nombre de grands artistes sont homosexuels, mais ne vont pas pour autant regarder les pédés comme une élite. Sans doute ont-ils raison, la connerie étant en ce bas monde universellement partagée.


Mais peut-être quand on a du se protéger derrière une double vie dès son enfance a-t-on développé un sens de l'imaginaire et de la création alors que les hétéros, qui n'ont eu qu'à être ce qu'ils étaient et n'ont jamais eu aucun change à donner ni aucun personnage à construire, ont échappé à cette contrainte.

Juste pour mention, dans la deuxième partie de cet article, ce jeune homme qui s'est donné la mort devant les persécutions homophobes de ses camarades : violoniste de talent... L'art comme refuge du désespoir ? La création comme une vie parallèle où on peut s'inventer un monde sans beaufs et sans gros cons ? On ne va pas trouver la solution aujourd'hui, mais c'était une excellente occasion de se poser à nouveau la question.


Les critiques se shootent à l'aspirine pour trouver « les maîtres » de Xavier Dolan. Bertolucci ? Oui pour la description des douleurs personnelles, mais non parce que Bertolucci est exhibitionniste et Dolan très pudique. Woody Allen pour les monologues des personnages seuls face caméra et les retour en leit-motiv de personnages extérieurs à l'intrigue qui viennent resituer l'action dans un monde de brutes... Déjà plus... Wong Kar Wai avec ses gros plans monochromes de mains effleurant des corps, Visconti avec ces visions éthérées de héros masculins...


Certes Xavier Dolan a beaucoup vu, beaucoup retenu, mais il fait délibérément du Dolan, avec des dialogues très écrits (par lui), des gros plans d'yeux et de lèvres, des petits tics et gestes inattendus qui font sens dans son image alors qu'on les aurait expurgés d'un film conventionnel, une illustration musicale pleine d'à-propos...Lien

A la fin du film, Louis Garrel fait une courte apparition qui relance tout à la fois l'histoire sans fin qu'on vient de voir et préfigure le rôle principal qu'il occupera dans le prochain Dolan « Lawrence anyways », où il tiendra le rôle d'un garçon qui veut changer de sexe.

Ces deux-là devaient se rencontrer. Il font autant de victimes l'un que l'autre par leur torride séduction et leur sensibilité à fleur de peau. Ce sera une association riche mais compliquée, faite de paradoxes, entre le cinéma de Xavier au ton explosif mais à l'image chaste et celui de Louis, plus introverti encore, mais très impudique...

Courez voir « Les Amours imaginaires », si possible en projection numérique.





Le suicide des adolescents gay devant l'homophobie.


Le phénomène n'est pas nouveau, ce qui serait nouveau, c'est qu'on en parle sérieusement. En France, le suicide tue plus que les accident de la route. Comparez ce qu'on dépense pour enrayer les seconds aux moyens qu'on développe pour éviter les premiers.

http://brethmas.blogspot.com/2008/11/208-prvention-du-suicide-des-ados-face.html

http://brethmas.blogspot.com/2010/03/315-les-morts-utiles-et-les-morts.html

Actuellement, à peine le tiers des établissements scolaires bénéficient d'une formation adaptée propre à décourager l'homophobie. Pour arriver devant son public de têtes blondes, cette formation doit passer sous les fourches caudines de toute une série d'autorités dont chacune a sur lui droit de vie et de mort, du président de région à l'inspecteur d'académie en passant par le directeur d'école, le prof principal et même les assoces de parents d'élèves un peu rétrogrades. Autant dire le parcours du combattant. Bien heureux si, dès sa création, une association de cul-bénits ne tente pas de faire carrément interdire un film éducatif au prétexte que l'homosexualité y est présentée comme une variante de la nature.


Les pressions sont telles qu'un documentaire sur les horreurs du machisme, « La Cité du Mâle » avait été déprogrammé d'Arte au début du mois pour être finalement, toute honte bue, remis à l'antenne mercredi dernier.



Un nouvel épisode d'imbécillité meurtrière vient de se dérouler aux Etats Unis.

Quatre jeunes gens ont mis fin à leurs jours en quelques semaines pour échapper à la vindicte de leurs camarades, d'autant plus prégnante là-bas que le pays est pétri de religiosité.

Qu'on ait coincé par ailleurs un pasteur homophobe qui se faisait des mecs ne va pas nous consoler pour autant. Certes, l'évènement démontre que « les homosexuels sont partout », mais l'image que celui-là nous donne est celle d'un pédé honteux, fourbe et de mauvaise foi. On s'en passerait bien.

Ah si les Baptiste pouvaient, comme les cathos, s'offrir un site de rencontres gay réservé à leur clergé...