lundi 22 octobre 2007

126° Hasta la vista, Vista !



Voici le premier article de ce blog intégralement composé et mis en ligne avec Linux – Ubuntu.

Exit Windows, et jamais connu Apple.


Explications.


Chaque fois que Microsoft sort un nouveau Windows, c'est plus compliqué, plus lourd, et pas au point. les premiers utilisateurs font les frais d'un produit au demeurant onéreux, qui ne commence en général à être viable qu'après un voire deux « service Pack » qui paraissent au bout d'un temps indéterminé.


Tant par sa position dominante sur le marché que par ses options politiques et commerciales qui le soumettent aux diktats des « ayants droits » de toutes sortes, au lieu de s'ouvrir, Windows devient un système de plus en plus fermé. Pourtant, à l'origine, le système « PC » avait été pensé par IBM comme un système ouvert et évolutif.

Je vois ceux de mes amis qui n'ont pas pu éviter Vista affligés de tant de maux que je me suis juré que je ne posséderai jamais ce fameux Vista. Quand mon XP sera dépassé, je passerai à autre chose, et comme je ne suis certainement pas le seul à penser ainsi, ce quelque chose va exister de plus en plus fortement.

A la différence de Microsoft qui ne sort un nouveau Windows que tous les cinq ans, mais dont chaque nouvelle version est quasiment incompatible avec la précédente, l'un des grands éditeurs de Linux, Ubuntu, sort une nouvelle édition tous les six mois, mais sans jamais aucune incompatibilité avec les précédentes. Évoluant plus facilement, il évolue donc beaucoup plus vite.


Il peut donc être intéressant pour chacun de vous de connaître les « modalités du passage », puisqu'il est vraisemblable que vous y serez tous un jour ou l'autre confronté. Il faut arrêter les PC usine à gaz qui emploient la moitié de leurs gigantesques ressources à faire tourner cahin-caha un système insatiable en mémoire vive et en espace disque, de lourds anti-virus et à enrichir des magnats américains. Linux fonctionne sur tous les ordinateurs, même un peu vieux. Un Pentium 2 ou 3 et 512 Mo de mémoire suffisent largement à son bonheur.


Je dois vous avouer que je triche un peu: estimable bricoleur, j'ai construit moi-même ma machine, avec des composants achetés chez les chinois de la rue Montgallet, (Paris 12°) et je l'ai équipée de disques durs en tiroirs. En mauvais français des « racks ». J'ai un tiroir-système (Windows ou Linux), et un tiroir « données » où j'enregistre ce qu'on appellera mes oeuvres lorsque je serai mort.


Cela évite tous les problèmes de partition qui se présentent si on veut faire cohabiter deux systèmes sur le même disque dur. Pour changer de système, j'éteins l'ordinateur, je change le tiroir système et le tour est joué. Même pas besoin de s'y connaître. Si un disque plante ou casse, l'autre reste valide. Chaque système est bien peinard sur un disque dur qui est tout à lui et rien qu'à lui, et mes données restent disponibles dans l'autre tiroir lorsque je change de système. Dans l'état actuel des choses, je peux commencer un article avec Word sous Windows et le terminer avec Open Office Writer sous Linux. La compatibilité est totale.


Un tiroir coûte environ 6€ chez un bon chinois. Ce n'est même pas du luxe, tous les ordinateurs devraient posséder des disques durs amovibles. Voici la photo des miens.


Bref:

Impressions d'installation de la nouvelle édition de Linux Ubuntu 7.10 (pour octobre 2007) dite Gutsy Gibbon (alias Gibbon couillu, toutes les versions d'Ubuntu ont un nom d'animal affublé d'un adjectif).


Si votre ordinateur est relié au web par un câble vers votre modem ou votre routeur, tout va fonctionner du premier coup, y compris votre imprimante, ce qui m'a beaucoup surpris.


Quand je me souviens de la galère que ça a été d'installer cette imprimante sous Windows avec son driver sur un CD, je n'en reviens pas. Là, pas de driver, rien: l'imprimante (HP 2610) est spontanément reconnue par le système dans toute ses fonctions, y compris le scanner d'habitude si chatouilleux. Mon écran (compliqué: 1920 x 1600) s'est paramétré tout seul (ce qui n'est pas le cas non plus avec Windows)... Une divine surprise...


Dans la pochette, on trouve Firefox et Thunderbird, que j'utilisais déjà avec Windows, Open Office, copies pro-forma (faut pas le dire!) de Word, Excel, Outlook et Powerpoint. « Gimp » remplace gratuitement Paint Shop Pro (85€), Pidgin s'accommode de toutes les messageries (Messenger Live, Yahoo, etc...) et VLC remplace tous les lecteurs de vidéo de la galaxie.


Ce qui n'est pas dans la livraison est disponible sur le web -presque toujours gratuitement- et il n'est pratiquement pas de programme Windows ou Apple qui n'ait son équivalent pour Linux. La seule chose que Thunderbird ne sait pas encore faire, c'est synchroniser mon smartphone, mais on m'assure que cela ne saurait tarder. En attendant, mon ordinateur portable, qui mourra sous XP, se charge de ce travail.


Où sont les problèmes? Si votre ordinateur est connecté par WiFi, ce qui est le cas chez moi, là, il faut bricoler un peu. Beaucoup de cartes WiFi contiennent une puce dont le code est « copyright ». Ubuntu n'a donc pas le droit de le posséder, ni personne de le proposer sur le web sous peine d'accusation de piratage. Mais soit on le trouve quand même, soit on trouve un petit programme capable d'extraire ce microcode de là où il se trouve et de le mettre en bon endroit dans votre ordinateur. J'ai toutefois du recourir aux lumières d'un informaticien diplômé pour exécuter cette manipulation. C'est la seule.


Pendant que je tenais le lascar, je lui ai demandé de se pencher sur les petits luxes de Windows que Linux ne m'offrait pas spontanément: à savoir activer les boutons latéraux de ma souris... Linux reconnaît les deux clics et la roulette, mais pas les boutons supplémentaires. Là, mon professeur a du écrire deux lignes de code, ce dont j'étais certes bien incapable, mais chose qui ne lui a pas pris dix minutes. Et tous les boutons de ma souris fonctionnent.


Après son départ, je me suis avisé qu'une dernière mouche n'avait pas encore subi les outrages que d'aucun qualifient de derniers: Pour épargner mes petits yeux de blogger hagard, j'avais teinté en vert pâle le fond blanc éblouissant des espaces de travail de Word et autres programmes devant lesquels on passe des heures. Petit luxe de Windows que Linux n'offre pas d'emblée.


Il existe un petit programme qui permet ce prodige. Il a suffi à mon camarade de m'indiquer lequel par email: j'ai su le charger et l'installer tout seul.


Dernier détail: sous Linux; pas de virus, pas de malware, pas d'antivirus. Alors, repensez-y le jour où votre XP aura trop vieilli...


http://www.ubuntu-fr.org/


Edition gratuite de Linux. Remplace Windows avantageusement et durablement sur tous les ordinateurs.




Les chinois de la rue Montgallet, certains magasins honnêtes et Dell vendent des ordinateurs neufs équipés d'origine de Linux.

http://www1.euro.dell.com/content/topics/topic.aspx/emea/segments/gen/client/fr/ubuntu_landing?c=fr&l=fr&s=dhs





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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis aussi un réfractaire de Vista (après l'avoir essayé)alors j'ai opté pour Mac OS 10 qui a reconnu tout de suite (sans installation préalable) mon imprimante et même le scanner que j'utilisais avec XP. J'ai aussi connecté d'autres périphériques sans souci. Cela dit je ne m'aventurerai pas dans Léopard.
Peut être savez-vous comment faire tourner Mac OS 10 dans un PC ?

Jacques de Brethmas a dit…

Non, je ne sais pas faire tourner macOS dans un PC. J'attends de mon PC qu'il tourne sans que j'ouvre ma boîte à outils. Je veux bien m'intéresser un peu à la mécanique, mais pas en faire ma passion.

Je suis après quinze jours plus modéré dans mon enthousiasme! Si l'imprimante a bien été reconnue tout de suite, aujourd'hui, elle n'imprime plus les travaux que quand ça lui plaît... Pidgin ne s'ouvre plus du tout...
Mon plus gros problème est la recherche de photos pour illustrer certains articles de ce blog par exemple. Pour illustrer l'article sur Linux, j'ai cherché en direct des images sur le web. Mais pour d'autres articles, j'utilise des banques de photos qui sont des répertoires sur mon disque dur contenant chacun des centaines de photos classées.
Et là, ça se corse: les fenêtres de travail de Linux ne permettent pas d'afficher les miniatures pour les choisir! C'est le retour à Windows 95. J'ai donc du revenir à XP pour ce genre de travaux.
Mon "informaticien" m'assure qu'avec KDE au lieu de Gnome, le problème devrait être résolu. Mais ça reste à faire.

De même, pour ouvrir un fichier .wav, Windows affiche une liste de lecteurs. Linux affiche le gestionnaire de fichiers, où il faut trouver dans un répertoire qui ne s'appelle pas "program files" mais je ne sais plus quoi sans rappprt un VLC qui s'appelle svlc et qu'on cherche donc en vain dans les"v"...

Quand il manque un code active x quelque part, windows propose de l'installer. Linux, non, il s'arrête et montre un carré blanc. débrouille toi!

Et enfin, quelques caprices: Open Writer m'ouvre plusieurs fois de suite mon travail dans un codage exotique tout en affichant l'Unicode TF8 dont il ne s'est jamais départi, et autres surprises du genre.
Pour le moment, je suis revenu à Windows tout en continuant à "entretenir" mon disque dur système Linux en attendant des jours meilleurs.
Le problème de Linux, si j'en juge par le discours de ses adeptes, est d'être tellement fâché avec les systèmes non-libres qu'ils en oublient qu'il existe malgré eux quelques points communs: le système est destiné à un utilisateur final qui veut que ça fonctionne sans bricolage préalable, à supposer qu'il sache le faire.

Que les geeks prennnent leur pied à fabriquer un système, je le conçois, mais ils ne faut pas qu'ils oublient qu'un système, ça sert à faire autre chose !

"Tout est dans les forums" me dit-il. certes, mais c'est sa passion. Moi, les sujets qui me passionnent sont dans d'autres forums, où je passe du temps, et le système de mon ordinateur n'est qu'un outil que je veux fiable et convivial.

Comme d'autres aiment les voyages sans rien comprendre à la mécanique...