dimanche 6 mai 2007

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93° Bienvenue dans la France d’après…

Mai 68 plus que jamais d’actualité !

On en reparle en mai 2008 ?


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Bienvenue dans la France où la fracture sociale va devenir un affrontement…

Bienvenue aux mal logés et aux SDF dans « la France des propriétaires ».

Bienvenue aux salariés dans « la France des Entrepreneurs » où le droit de grève va être révisé.

Longue vie aux humanitaires et diplomates dont le drapeau ne garantira plus la neutralité religieuse.

Bienvenue dans la "France sans assistés" aux jeunes qui ne trouvent même pas de strapontin éjectable au smic.

Bienvenue dans la « France sans assistés » aux plus de 50 ans éjectés de leur entreprise après 30 ans et plus de bons et loyaux services….

Bonne santé aux malades dans une France où les 100 premiers euros ne sont plus couverts par l’assurance maladie.

Bienvenue dans une France où on dit « on aime la France ou on la quitte » aux malheureux qui viennent s’y protéger de la misère, de la guerre ou de la dictature qui sévissent dans leur pays, mais où on ne dit rien de tel aux riches qui la quittent pour mettre leur magot à l’abri à l’étranger.

Bienvenue aux amis de la liberté dans la France où la liberté de la presse n’est plus garantie. . (voir article n° 90).

Bienvenue aux gays et lesbiennes dans une France qui leur refuse l’égalité républicaine notamment en matière de mariage et d’adoption.

Bienvenue aux sectes de toutes sortes dans une France dont les ministres reçoivent les scientologues comme des chefs d’état.

Bienvenue aux amis du progrès et de l’émancipation dans une France où « on liquide mai 68 ».

Bienvenue dans une France dont l’aréopage culturel s’enorgueillit de Steevy, Doc Gynéco, Johnny Haliday, Pascal Sevran, Christian Clavier, Michel Drucker, Elkabach et autres danubes de la pensée libertaire, Bernard Laporte, Philippe Candeloro, Jean Marie Bigard, Alain Delon, Didier Barbelivien, Mireille Matthieu, Michel Sardou, Gilbert Montagné, etc…

Bienvenue aux artistes et créateurs dans une France dont le statut d’intermittent du spectacle, dernier refuge de l’exception culturelle dont nous étions fiers, se réduit comme une peau de chagrin.

Bienvenue dans une France où on veut "liquider" les fondations de nos libertés individuelles.




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Préparons les législatives… Pour commencer…

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