jeudi 9 décembre 2010

362° Ca glisse ou ça dérape?





Photo: AFP/Archives/Romain Perrocheau

Alors que Météo-France avait prévu la chute de neige d'hier avec exactitude, (quantité, heure, localisation, suites verglaçantes, tout y était...), le Préfet de Police est allé sans encombre de la Préfecture à la place Beauvau, ce qui a permis à Brice Hortefeux de déduire qu'il n'y avait aucune pagaille.

Un peu plus tard dans l'après-midi, alors que les alarmes commençaient à klaxonner rouge, Brice de Paris replantait son clou : « il n'y a pas de pagaille, juste quelques difficultés »...

Difficultés beaucoup plus préoccupantes, ajoutait-il, « lorsque la route est inclinée ». Ce qui n'est effectivement pas le cas entre la Préfecture de police et la place Beauvau. Et qui ne vas pas sans nous rappeler la route droite, mais la pente raide de Raffarin, même si les inclinaisons des routes du ministre Hortefeux semblent plutôt le conduire vers une déconfiture annoncée de sa mission.

Il n'est plus un policier qui, à la moindre sollicitation, ne se plaigne pas ouvertement de manquer d'effectifs et de voitures pour intervenir quand on le lui demande.




La neige, un centimètre ça va, c'est quand il y en a beaucoup que ça pose des problèmes.


Même le pourtant complice Figaro reconnaît aujourd'hui que le ministre peine un peu à justifier son insouciance d'hier...

Ah, si Roissy n'avait pas été bloqué par cette foutue neige, il aurait suffi de coller le Général Hiver, sans aucun doute un ressortissant des Carpathes pour aimer le froid à ce point, dans le premier avion en partance. Après, bien entendu, avoir relevé ses empreintes génitales.

L'aventure démontre qu'il ne suffit pas d'être le plus glacial de nos ministres pour gérer efficacement une vague de froid.






2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est vrai qu'il était au Bon Brice de prendre sa saleuse personnel et d'aller nettoyer les autoroutes
Comme à l'accoutumée la DDE et les communes ont été en dessous de tout salage intensif la semaine dernière pour deux flocons et rien hier certain ont passé 6 heure dans leur véhicule pour faire quelques Kilomètres

Un peut comme lors de la canicule il serait utiles que les ministres ou un agent de l'état se déplace chez chaque particulier pour vérifier que tout vas bien
Bonne solution me direz vous pour faire baisser le chômage .
Soyons sérieux l'état providence ne peut subvenir à tout il neige c'est un cirque impossible savons que sous nos latitude nos équipement ne sont pas fait pour ce genre de situation si demain le gouvernement achetais au frais du contribuable le matériel utile dans ce genre de situation nous serions choqué de l'argent dépensé pour eux jours tout les 5 ou 10 ans

Jacques de Brethmas a dit…

Le niveau et la formulation de l'argumentation de Mr. Anonyme révèle la puissance de l'analyse et la hauteur des motivations des partisans de la clique.

Voilà encore un bel exemple de langage creux fait de sophismes et de "vannes de comptoir" grâce auxquels le populisme avance à grands pas dans ce pays.

Le Ministre de l'Intérieur a tous les services nécessaires autour de lui pour connaître minute par minute la situation routière et sécuritaire.
Et si ce dispositif ne fonctionne pas, c'est de sa faute attendu qu'il lui appartient précisément, en tant que ministre de l'Intérieur, de l'organiser.

Son problème est de préférer la langue de bois et le discours officiel au parler vrai, et de se défausser de toutes les responsabilités qui sont les siennes. Or, le "vu à la télé", ça ne marche plus...

Ajoutons à cette glissade dans le caniveau la bévue de monsieur Fillion, qui, de Moscou, en l'absence manifeste de toute information vérifiée, accuse Météo-France qui avait pourtant parfaitement prévu l'épisode neigeux et ses conséquences.

la réalité est que ces gens se croient au dessus des contingences et des responsabilités, imaginent qu'on va gober un discours officiel sans se soucier de la réalité du terrain, -d'ailleurs, ils ne cessent d'attaquer les journalistes qui refusent d'être aux ordres-, répondent à côté des questions et sont prêts aux pires mensonges pour ne pas âtre rattrapés par leurs responsabilités.