lundi 9 janvier 2012

405° Bonne année. (Surtout, j'espère, après le mois de mai)




Merci, merci merci ! Merci à tous ceux qui m'ont souhaité mon anniversaire en même temps que leurs bons vœux, mais merci aussi à ceux qui ne me l'ont pas souhaité : ils m’épargnent un coup de plus sur la tête à un âge où on préfère fêter 364 fois les jours où on ne prend pas un an !

Bonne année à tous, surtout à ceux qui ne seront plus, je l'espère, qu'un mauvais souvenir dès le mois de mai.


On vit quand même une époque formidable. La panique de la droite, qui ne sait plus quoi monter en épingle pour accrocher les socialistes, ses manœuvres désespérées pour instaurer une TVA sociale et une taxe Tobin dans la précipitation et de donner à Sea France le baiser qui tue, toutes ces gesticulations désespérées me ravissent. Hollande, en jouant à l’imitateur, a même réussi à se faire moraniser grâce à un petit « extrait choisi » de ses paroles rapporté par un journaliste indélicat.


Quand les petits enfants ne sont pas sages, on leur dit que la méchante Nadine Morano va venir les morigéner, ça les calme d'un coup. Avant, on les menaçait d'une imprécation de la poissonnière du marché, mais depuis qu'ils ont été dépeignés par une tornade moranesque sortie sans prévenir du téléviseur, la poissonnière, malgré ses relents de hareng, ne leur fait plus peur.


En cherchant Morano sur Google, je suis tombé sur une superbe caricature de la blonde de Nancy avec cette légende : « Après les prothèses mammaires, le scandale des prothèses de cerveau défectueuses » . Cela me plaisait bien : je suis allé sur le site pour connaître les conditions de copyright auxquelles je pourrais reproduire cette image ici. Et qu'est-ce que j'ai trouvé ? « La page que vous cherchez a été supprimée » ! Ils ont reçu un coup de téléphone ? Ou elle est simplement venue piquer une moranite à la réception dans le hall ? La bête est réputée avoir l'assignation en justice chatouilleuse, mais dans quelques mois, ses one woman show risquent pourtant de nous manquer... Le PS compte-t-il autant d'amuseurs publics ?


Un ami me signale le site d'un Philippe Arino , supposé défendre les droits LGBT, mais dont les arguments ne sont pas toujours très convaincants.

Par exemple, l'auteur y crée des profils, et on trouve au profil n° 85 celui d'Hitler.

. On y découvre avec étonnement que l'auteur prend exemple d'une brochette de piliers de boîtes qui, pendant la guerre, se sont acoquinés avec quelques Allemands noctambules pour affirmer que les homosexuels auraient plutôt été collabos... C'est peut-être aller un peu vite en besogne, de prendre modèle sur quelques dandys parisiens pour étiqueter ignominieusement une frange entière de la population ? Plus loin dans l'article, qui est très long, l'auteur y déroule une liste de livres et de films de plusieurs pages qui, si elle dénote une certaine érudition, révèle aussi une quasi obsession dans sa pensée du lien homosexuel-nazisme. Il voit des nazis partout !!


Sur une autre page qui concerne les rapports entre l'église et les homosexuels, l'auteur nous démontre longuement que l'église ne haïrait pas les homosexuels, semblant oublier qu'elle les a brûlés vifs sur la place publique pendant 1500 ans... S'ensuivent de subtils sophismes par lesquels il nous démontrent que les homos perdraient quelque chose à persister dans leur laïcité majoritaire


En fait, ce Philippe me semble user avec une grande maîtrise du sophisme, qui consiste à bâtir des savants raisonnements sur des bases douteuses. Quelques assimilations hâtives constituent pour lui des fondations assez crédibles pour bâtir d'immenses réseaux d'une logique perverse qui le conduisent au CQFD qu'il s’est fixé au départ. Ajoutons une propension particulière au remplissage littéraire et au verbiage pléthorique qui, incitant le public épuisé à sauter des paragraphes, permet à l'auteur de cacher la vacuité de sa démonstration en donnant rendez-vous au lecteur directement à la fin du texte. Et hop ! Passez muscade !


Il en résulte après quelques immersions dans cet immense site qu'on ne sait plus très bien si, à la fin, il sert ou s'il dessert la cause LGBT. Ce qui est certain, c'est qu'il rate sa cible : la vacuité de ses démonstration et les sophismes à la chaîne qui les constituent ne convainquent pas un public averti, et l'immensité du pensum rebute d'avance quelques esprits simples qui auraient pu mordre à l'hameçon s'il avait été moins profond.




2 commentaires:

Anonyme a dit…

Philippe Arino ?

Etant enfant il rêvait de devenir prêtre dans une Espagne homophobe et machiste. Plus tard ne pouvant pas combattre sa sexualité, il n’a cessé de s’attaquer aux autres homosexuels, en se plaçant du côté de l’église apostolique romaine, leur pire ennemi. Il est mis en avant par les catholiques pour faire passer leurs propagandes homophobes, (ou homosexuelophobe...) : Rien de surprenant ; "tout bon nazi a son juif" et Le Pen, (suivant les périodes propices), fait placer des blacks sympathisants, (ou rémunérés), devant les journalistes, pour laisser croire aux benêts qu'il n'est pas raciste et pour donner bonnes consciences aux racistes, tout aussi benêts et malsains, qui votent pour lui. Coluche, philosophe lucide et comique populaire, disait dans l'un de ses sketchs : "J'suis pas raciste : Mon chien est noir !". Je pense que l’homosexualité de ce tordu du cul et de la tête, qui se dit homo-catholique est un contre-exemple plus qu’un modèle. Il y a des gens nocifs de partout, y compris chez les homos, (disons un peu moins, puisqu’ils sont amenés à plus de réflexions intérieures que la moyenne des gens).

- Oui..., les homosexuels sont parfois homophobes :

Les homos qui ne s’assument pas, qui ne peuvent s’assumés, ou qui ne le veulent pas, sont légions. Les religions n’en manquent pas. Surtout l’église catholique, car depuis qu’elle a interdit à ses prêtres, à ses nonnes et à ses moines de se marier ; une multitude d’homos se sont crus à l’abri en entrant dans les ordinations.

- Il est aussi en partie question du syndrome de Stockholm :

L'adhésion des victimes à la cause de leurs agresseurs. L’agresseur doit être capable d'une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes. Ce syndrome peut modifier durablement, voire définitivement, la personnalité, les valeurs et les convictions morales de l'individu. La victime adopte souvent par la suite, un jugement permissif vis à vis de l’agresseur, ainsi qu'une attitude souvent très critique à l'encontre de la société. Afin de pouvoir supporter ses angoisses, la victime conceptualise qu’elle cesse d’être une proie, en adoptant les points de vues du chasseur. Plus elle rationalise en ce sens, plus il lui semble être passé du côté du plus fort. Il y a une forme de lâcheté dans cette attitude plus pathologique que volontaire, que l’on rencontre aussi pendant les guerres. Durant lesquelles des personnes en viennent à dénoncer les leurs aux tortionnaires, (sans que ce soit systématiquement pour de basses rémunérations).

J’ai connu étant enfant l’humiliation de voir un magrébin poussé à devoir ouvertement dénigrer ses origines et les siens, avec grande vulgarité. Sans doute pour pouvoir conserver sa place de travail, dans la petite entreprise miteuse des racistes qui l’employaient. Je m’en souviendrai toute ma vie avec répugnance et aversion.

Jacques de Brethmas a dit…

L'actualité est pleine, surtout aux USA où l'homosexualité est un créneau politiquement porteur, de ces pasteurs, évêques, représentants, sénateurs, qui se sont fait attraper avec la main dans un caleçon masculin, parfois même dénoncés par leur gigolo; qui ne sont pas tous, loin de là, des êtres sans conscience et sans valeurs.

Bien sûr, la première cause de l'homophobie est le refus de soi-même...