Je m'esbaudis lorsque j'entends un
représentant des apothicaires expliquer à la télévision que les
médicaments en vente libre, c'est un scandale et une imprudence qui
vont priver le « consommateur » du conseil avisé d'un
boutiquier responsable.
Pour ma part, chaque fois que j'ai été
acheter un médicament dans une pharmacie, je n'ai jamais entendu le
vendeur s’enquérir des autres médicaments que je prenais déjà
pour m'éviter une éventuelle incompatibilité.
Au mieux, il s'abstient de me proposer de substituer un générique bien meilleur marché au produit que je lui demande, et au pire, il tente de m'en placer un nouveau, plus élaboré que le précédent, plus moderne, et surtout plus cher.
Alors, les acheter dans ces conditions ou sur internet, cela revient exactement au même... Sans compter que grâce à certains sites spécialisés, on a plus de chance de découvrir l’existence d'un générique sur internet que dans l'officine d'un Purgon, même bien diplômé.
Au mieux, il s'abstient de me proposer de substituer un générique bien meilleur marché au produit que je lui demande, et au pire, il tente de m'en placer un nouveau, plus élaboré que le précédent, plus moderne, et surtout plus cher.
Alors, les acheter dans ces conditions ou sur internet, cela revient exactement au même... Sans compter que grâce à certains sites spécialisés, on a plus de chance de découvrir l’existence d'un générique sur internet que dans l'officine d'un Purgon, même bien diplômé.
Dans toutes les officines que je
connais, les premiers mètres à partir de l'entrée sont occupés
par des présentoirs de produits de beauté, savons, crèmes,
onguents et remèdes miracles pour maigrir sans peau d'orange dont la
vente requiert davantage la bosse du commerce qu'un diplôme
universitaire. On y trouve balances, brosses,, miroirs, et d'autres
articles de droguerie. Les médicaments, eux, sont au fond, comme
une nécessité qui justifierait le bazar de la vitrine.
Est-ce par hasard que le vocable
« officine », à l'origine employé pour désigner le
laboratoire d'un pharmacien, est devenu, par l'usage du langage, le
synonyme d'une boutique louche avec une arrière-boutique encore plus
suspecte ?
Alors, qu'on ne distribue pas des
produits critiques sans le filtre d'un spécialiste, je veux bien,
mais observons que les spécialistes allemands, belges, hollandais et
scandinaves ne vendent rien d'autre que ces produits de prescription,
et bien souvent à la pilule plutôt que par boîtes entières.
La seconde information de la semaine
qui m'a fait éternuer est la mode qui saisit certains pays
asiatiques comme la Corée du Sud, le Japon, et s'attaque à la
Thaïlande, et qui consiste pour les créateurs de mode à rechercher leur inspiration dans les uniformes et insignes nazis, dont ils
semblent admirer le look « autoritaire » sans en
connaître la symbolique funeste...
Ce regrettable effet de mode risque de
faire tache d'huile dans tous les pays qui méconnaissent l'histoire
européenne, et par extension, dans d'autres où, pour des raisons
diverses, l'antisémitisme n'est pas une abomination...
Heureusement que nous n'avons pas que
des John Galliano dans le milieu des fripes de luxe, mais il va
falloir rester vigilant. L'alibi de la création artistique a parfois
bon dos...
Quoi d'autre dans mes mauvaises humeurs
que, fort heureusement, je dissous volontiers dans l'humour ?
L'appel désespéré de Jean François
Copé à la charité publique pour renflouer son beauf-club, et dans
lequel il dit et fait dire par Henri Guaino « qu'il s'agit de
sauver le seul parti qui représente en France la droite et le
centre... »
Cela signifie bien des choses :
d'abord, que le centre, c'est bien la droite... Inavouée, honteuse,
certes, mais la droite.
Ensuite que son aptitude à prendre les
gens pour des imbéciles n'a d'égale que l'inclination des imbéciles
à le croire : aucun parti plus que le sien n'a davantage flirté
avec le Front National à l'occasion d'élections locales. Jamais
cette frontière n'a été aussi floue que depuis qu'il préside ce
parti, et c'est lui qui vient prétendre être un garant
républicain ?
Il est vrai que le flou dans les
convictions, c'est une donnée promue dès 2007 par Nicolas Sarkozy,
qui a fait des propositions à de nombreux élus de gauche, sans d’ailleurs en attirer beaucoup dans ses filets, et que cet abandon
des convictions humanistes est devenu au fil des ans le signe auquel
on reconnaît la droite « décomplexée ».
Pour eux, les convictions, c'est juste
un boulet que la déontologie attache aux chevilles des arrivistes et
des politicards forcenés, et c'est donc une donnée à éradiquer...
© Lucky Comics
Et pour la bonne bouche, l'alliance de
la carpe et du lapin : le nouveau parti que mesdames Boutin et Bourges, assistées de Monsieur Jean Claude Martinez, ancien
vice-président du Front National veulent soumettre à la crédulité
des foules réactionnaires et obscurantistes aux prochaines
élections. Madame Boutin a même, pour cela, démissionné du PCD,
le parti chrétien démocrate dont elle était la fondatrice.
Comme Tarzan, Christine Boutin vole de
liane en liane pour tenter de ne jamais retomber par terre,
abandonnant sans pitié tous les dévots qui avaient souscrit à son
parti démocrate chrétien pour .. pour... bonne question !.
Il apparaît de plus en plus clairement
que ses obsessionnelles gesticulations n'ont pour seul but que de
survivre de son fonds de commerce, qui commence pourtant à sentir de
plus en plus la discrimination et le ranci idéologique..
dozone-parody.ragemag.fr
De même que les UMPistes prétendent
représenter le centre alors qu'ils fraient effrontément avec
l’extrême droite, madame Boutin arrive à transformer le message
de l'église, plutôt charitable à l'origine, (tu aimeras ton
prochain comme toi même), en une exhortation à la haine, à la
discrimination et à l'exclusion de leurs droits républicains de
toute une catégorie de citoyens.
Tout cela sans être homophobe, bien
sûr. Le petit lapin allié à la carpe devient petit lapin de
prestidigitateur.
D'ailleurs tous les dictateurs ont
justifié leurs massacres par la recherche d'un monde meilleur pour
leur pays... De même que c'est pour le salut de leur âme que
l'église si chère à Mesdames Boutin et Bourges a brûlé les
sodomites sur la place publique jusqu'à la révolution.
2 commentaires:
Bonjour merci pour vos billets; juste, une erreur de numérotation pour celui-ci, la faute à bout'un sans doute ;:-)
Rectifié!
Merci.
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