mercredi 31 juillet 2013

457° Encore un déraillement... à France Info.





Je suis furieux ce matin. Les commentateurs de notre actualité sont, pour un certain nombre d'entre eux, des scélérats qui préfèrent la complaisance et la flatterie à la recherche de la vérité.

Ma première colère est une sainte colère, puisqu’elle se fonde sur les commentaires initiés par la déclaration du pape sur l'homosexualité.

D'abord, je conteste hautement la légitimité qui permettrait à un homme en robe qui a fait vœu de chasteté et l'a imposée à tous ses représentants de donner un avis quelconque sur la sexualité. Qu'il parle de ce qu'il connaît, et ses brebis n'en seront que mieux gardées.

La preuve, cette incompétence lui fait dire des conneries : quelle est cette honteuse commisération avec laquelle son église accueillerait aujourd'hui en son sein des gens qu'elle a brûlé pendant mille ans, et au nom de quelle condescendance se refuse-t-il à nous juger ? (Ce qui prouve qu'il y a pensé...)

Si l'un devait juger l'autre, ce serait bien le peuple homosexuel pour l’holocauste que le dogme et les croyances lui ont fait subir pendant des siècles et lui font toujours subir aujourd'hui dans certains pays où elles ont phagocyté le pouvoir et transformé la morale en ordre moral.

Mais les divagations papales sont contagieuses : combien de journalistes, de « compétents analystes » et même de professeurs de je ne sais quoi ont vu dans ce racolage papal « un grand pas en avant » ??? Même beaucoup de commentateurs gay se sont montré à ce point formatés...

Résumons : le pape veut bien que les homosexuels contribuent à remplir ses églises vides à condition qu'ils ne soient homosexuels que par la pensée, qu'ils s'abstiennent de toute sexualité, qu'ils ferment leur gueule et surtout, surtout, qu'ils ne réclament aucun droit, aucune égalité...

Votre sainteté est trop bonne... Ce n'est pas parce que nombre d'homosexuels ont accepté au fil de l'histoire de nos racines judéo-chrétiennes de courber l'échine et de considérer le mauvais sort qui leur est fait comme une fatalité qu'il doit imaginer qu'il va récupérer un troupeau de brebis bêlantes et prêtes à être immolées...

Voilà les dérives auxquelles on s'expose quand on vénère une perfection venue d'un autre monde au lieu de s'efforcer personnellement à s'approcher d'un idéal de perfection à force de travail sur soi-même...





L'autre épicentre de ma colère a gâché mon petit déjeuner, que je prends habituellement en écoutant France-Info.
 Ce matin, à 8h.58, une rubrique dite « éducation - jeunesse » traitait de « la désobéissance civile ».
Emmanuel Davidenkoff interroge un monsieur Eric Cobast, professeur associé à l'Ecole normale de la magistrature, responsable de collection à l'Etudiant, auteur notamment du Cahier de vacances Prépas HEC et de Préparer l'examen d'entrée à Sciences Po. Publicité gratuite.

Au début, ça ne se passe pas trop mal, le « spécialiste » définit l'acquisition de nouvelles libertés par un poids exercé par le peuple sur les institutions, donnant pour exemple Stephane Hessel, le printemps arabe, Anonymous, les 99 % de Wall Street et les indignés de la Puerta del Sol, réduisant superbement Martin Luther King, et Gandhi à des mentions, et passant aux oubliettes Nelson Mandela, Rosa Parks et Lanza del Vasto.

Mais à un moment, Emmanuel Davidenkoff jette une brouette de merde dans le ventilateur : la « manif pour tous», suggère-t-il, serait animée d'un esprit de désobéissance civile parce qu'elle s'est soulevée contre une mesure qu'elle estimait « pas juste » !

Et Monsieur Eric Cobast, au lieu de s'insurger contre cet étron politique et philosophique, de répondre « Tout à fait, la manif pour tous illustre le conflit entre le légal et le légitime ».

Ainsi, l'égalité citoyenne, c'est « pas juste » ? Par contre, établir deux catégories de citoyens qui n'auraient pas les mêmes droits d'accès au contrat de mariage, ce serait « juste » ?
L'oppression, l’humiliation et la marginalisation d'une communauté, c'est « légitime » ?

Si l'enseignement que reçoivent nos cadres de demain est tout entier de cet acabit, le siècle à venir s'annonce chaud et orageux. 




Alors, j'ai été sur le site de l'émission, dans les commentaires, et j'ai posté ceci :


Cette émission est une honte.

La désobéissance civile est un devoir que s'arrogent les bons citoyens pour parfaire l'égalité et élargir les droits de tous les citoyens.
Or, j'entends votre journaliste dire que "la manif pour tous" relèverait de la désobéissance civile, et votre professeur spécialiste acquiescer cette inanité.

C'est tout le contraire. C'est la demande du mariage pour tous qui est une authentique désobéissance civile, parce qu'elle tend à étendre les mêmes droits à tous les citoyens et qu'elle le fait sans tromperie ni violence.

Elle est dans la ligne des Martin Luther King, Gandhi et Nelson Mandela qui ont œuvré pour l'égalité des droits.

La manif pour tous est une faction qui tend à établir l'inégalité des droits, à marginaliser une communauté, à classer les citoyens en catégories pour mieux en maltraiter certaines, elle prétend interdire à certains citoyens un droit que ses affidés possèdent déjà...

Vous noterez au passage qu'elle agrège comme un aimant tous les fascismes, droites extrêmes et religions intégristes qui sont des ennemis historiques de l’égalité et de la démocratie.

Honte à votre journaliste et à ce "professeur" de propager des idées de haine, de ségrégation, d'inégalité citoyenne et d'homophobie.

Et mon commentaire est en attente de validation par un modérateur. 

Validera, validera pas ?







12 heures plus tard, toujours pas validé...
36 heures plus tard, ça déraille effectivement.
Mon commentaire n'a pas été publié, -merci le débat-, mais un autre commentaire sur le sujet du lendemain  (peindre par téléphone... passionnant!)  est arrivé sur le forum sans que cela retienne l'attention du "modérateur".

La Manif pour Tous tire-t-elle les ficelles de cette émission ou est-ce un foutoir indigne du service public?





vendredi 26 juillet 2013

456° Dédicace spéciale à Christine Boutin.





Saint Pierre examine, comme il le fait toujours, l'homme qui vient de frapper à la porte du paradis.
C'est un vieillard à la mine altière, avec de grands cheveux blancs coiffés et arrangés avec soin, des vêtements très anciens, mais propres et bien mis, un beau regard profond, quoi qu'un peu perdu dans le vague.

« - Qui es-tu ? », lui demande-t-il.
« - Je ne connais plus mon nom, répond l'homme. J'ai beau faire, je ne m'en rappelle plus. Tout ce dont je me souviens, c'est que j'étais charpentier. Ah ça oui, c'est sûr, j'étais charpentier. J'ai aussi un étrange souvenir : j'ai un un fils, un fils quelque part, qui n'était pas vraiment mon fils, mais qui était mon fils tout de même, et les hommes me l'ont pris... »



Saint Pierre est perplexe. L'histoire est précise. Il y a beaucoup de monde au paradis, et on ne peut pas les connaître tous, fussent-ils importants. L'inconnu serait-il Saint Joseph ? Dans le doute, il téléphone à Jésus dans son bureau et lui demande de descendre à la réception.

Jésus arrive quelques instants plus tard. Le vieillard, que Saint Pierre avait fait asseoir sur un canapé en nuage du hall, se lève à son arrivée. Les deux hommes se regardent.
« - Qui es-tu ?», lui demande Jésus.
« - Je ne connais plus mon nom, répond l'homme. J'ai beau faire, je ne m'en rappelle plus. Tout ce dont je me souviens, c'est que j'étais charpentier. Ah ça oui, c'est sûr, j'étais charpentier. J'ai aussi un étrange souvenir : j'ai un un fils, qui n'était pas vraiment mon fils, mais qui était mon fils tout de même, et les hommes me l'ont pris... »

A ces mots, Jésus paraît très ému. Ses lèvres tremblent. Il ouvre les bras, s'avance vers le vieil homme, et l'étreint chaleureusement.

« - Papa ! » clame-t-il...
Cet accueil semble raviver la mémoire du vieil homme qui, à son tour, ouvre ses bras, enlace Jésus, et s’écrie :
«  -Pinocchio ! ».



lundi 15 juillet 2013

455° Le lobby gay a encore frappé.






Mes chers cons citoyens,

Je vous mettais en garde, il y a quelques jours, contre l'effroyable invasion de gays et autres LGBT dont notre beau pays est la cible.

D'aucuns m'ont traité de Cassandre, mes imprécations étaient pourtant prémonitoires : ces infâmes fornicateurs, qui s'insinuent par tous les trous dans notre société jusqu'à en agiter les organes les plus essentiels et les plus symboliques, ont osé, lors de notre fête nationale, parer la tour Eiffel, l'emblème phallique de notre belle capitale, des couleurs arc-en-ciel qui leur servent de signe de ralliement.




Pire, ils ont assorti cette ignominie d'un discours cosmopolite qui étend l'infâme égalité citoyenne qu'ils réclament pour leurs fesses à l'ensemble des hordes, tribus et ethnies diverses et bariolées qui, de jour en jour, par une action de sape et d'usure sans cesse renouvelée, tentent de pervertir l'admirable race gauloise qui fait la grandeur de ce pays.

Ainsi, ces voyous, non contents de réclamer l'égalité dans la fornication, exigent maintenant qu'elle soit appliquée à l'ensemble des religions, couleurs et différences dont ils déclarent s'enrichir.

Heureusement, nous, défenseurs des valeurs traditionelles de ce merveilleux hexagone, avons en commun un signe éclatant qui permet de nous reconnaître : la connerie.

Et cela, personne ne nous le prendra. On ne lâchera rien.

Alors, chers cons citoyens, brandissons très haut ces idéaux qui nous dirigent vers le néant auquel nous nous sommes voués corps et âmes, assumons cette volonté de mariner dans notre jus jusqu'à ce qu'il croupisse, bannissons de nos terres ancestrales tous ces soi-disant artistes qui prétendent se livrer à de la création, comme si la seule création qui vaille n'était pas la création de toute chose opérée par notre créateur, conservons à notre tour Eiffel la magnifique couleur caca foireux qui fait sa grandeur en toute circonstance et ne nous laissons pas abuser par quelques paillettes lancées par ces envahisseurs sodomites et bigarrés qui ont réussi à détourner à leur profit une fête qui nous est chère.




Nous avons déjà beaucoup donné, puisque c'est à cette révolution, que nous devons célébrer aujourd'hui malgré nous au risque de ne plus paraître français, que nous devons la mise à l'écart de notre sainte église, qui apporte à chacun de nous tant de plaisirs et de jouissances dans nos vies amoureuses. Alors, je vous le dis, étendons la lutte contre les minarets à l'éradication des tours Eiffel arc-en-ciel ; c'est la survie de notre valeur première, de notre connerie bien aimée, qui en dépend.

Jean-Marie, repasse moi la bouteille.

Alors, chers amis, portons un toast, pardon, une tartine, à notre idéal de merde, d'inégalité citoyenne, d'exclusion des plus faibles, et pour construire notre société, appliquons à la lettre le tri sélectif gentiment suggéré par nos ennemis écologistes.

Soyons fous, soyons barjots, rêvons à une société stupide et conne dont nous serions les rois.

A votre santé..



 *  *  *  *  *  *  *  *  *



Cet effet visuel était assorti, dans la bande sonore, du refrain d'Asimbonanga, de Johnny Clegg et Savuka. C'était donc en réalité un hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.  l'Afrique du Sud avait été surnommée la «nation arc-en-ciel» par l'archevêque Desmond Tutu qui voyait dans ce symbole la juxtaposition des différents groupes qui composent la population du pays...






vendredi 12 juillet 2013

454° Pendant les travaux, la vente continue.







Je m'esbaudis lorsque j'entends un représentant des apothicaires expliquer à la télévision que les médicaments en vente libre, c'est un scandale et une imprudence qui vont priver le « consommateur » du conseil avisé d'un boutiquier responsable.

Pour ma part, chaque fois que j'ai été acheter un médicament dans une pharmacie, je n'ai jamais entendu le vendeur s’enquérir des autres médicaments que je prenais déjà pour m'éviter une éventuelle incompatibilité.
Au mieux, il s'abstient de me proposer de substituer un générique bien meilleur marché au produit que je lui demande, et au pire, il tente de m'en placer un nouveau, plus élaboré que le précédent, plus moderne, et surtout plus cher.
Alors, les acheter dans ces conditions ou sur internet, cela revient exactement au même... Sans compter que grâce à certains sites spécialisés, on a plus de chance de découvrir l’existence d'un générique sur internet que dans l'officine d'un Purgon, même bien diplômé.

Dans toutes les officines que je connais, les premiers mètres à partir de l'entrée sont occupés par des présentoirs de produits de beauté, savons, crèmes, onguents et remèdes miracles pour maigrir sans peau d'orange dont la vente requiert davantage la bosse du commerce qu'un diplôme universitaire. On y trouve balances, brosses,, miroirs, et d'autres articles de droguerie. Les médicaments, eux, sont au fond, comme une nécessité qui justifierait le bazar de la vitrine.
Est-ce par hasard que le vocable « officine », à l'origine employé pour désigner le laboratoire d'un pharmacien, est devenu, par l'usage du langage, le synonyme d'une boutique louche avec une arrière-boutique encore plus suspecte ?

Alors, qu'on ne distribue pas des produits critiques sans le filtre d'un spécialiste, je veux bien, mais observons que les spécialistes allemands, belges, hollandais et scandinaves ne vendent rien d'autre que ces produits de prescription, et bien souvent à la pilule plutôt que par boîtes entières.



La seconde information de la semaine qui m'a fait éternuer est la mode qui saisit certains pays asiatiques comme la Corée du Sud, le Japon, et s'attaque à la Thaïlande, et qui consiste pour les créateurs de mode à rechercher leur inspiration dans les uniformes et insignes nazis, dont ils semblent admirer le look « autoritaire » sans en connaître la symbolique funeste...
Ce regrettable effet de mode risque de faire tache d'huile dans tous les pays qui méconnaissent l'histoire européenne, et par extension, dans d'autres où, pour des raisons diverses, l'antisémitisme n'est pas une abomination...
Heureusement que nous n'avons pas que des John Galliano dans le milieu des fripes de luxe, mais il va falloir rester vigilant. L'alibi de la création artistique a parfois bon dos...




Quoi d'autre dans mes mauvaises humeurs que, fort heureusement, je dissous volontiers dans l'humour ?
L'appel désespéré de Jean François Copé à la charité publique pour renflouer son beauf-club, et dans lequel il dit et fait dire par Henri Guaino « qu'il s'agit de sauver le seul parti qui représente en France la droite et le centre... »
Cela signifie bien des choses : d'abord, que le centre, c'est bien la droite... Inavouée, honteuse, certes, mais la droite.
Ensuite que son aptitude à prendre les gens pour des imbéciles n'a d'égale que l'inclination des imbéciles à le croire : aucun parti plus que le sien n'a davantage flirté avec le Front National à l'occasion d'élections locales. Jamais cette frontière n'a été aussi floue que depuis qu'il préside ce parti, et c'est lui qui vient prétendre être un garant républicain ?

Il est vrai que le flou dans les convictions, c'est une donnée promue dès 2007 par Nicolas Sarkozy, qui a fait des propositions à de nombreux élus de gauche, sans d’ailleurs en attirer beaucoup dans ses filets, et que cet abandon des convictions humanistes est devenu au fil des ans le signe auquel on reconnaît la droite « décomplexée ».

Pour eux, les convictions, c'est juste un boulet que la déontologie attache aux chevilles des arrivistes et des politicards forcenés, et c'est donc une donnée à éradiquer...

© Lucky Comics

Et pour la bonne bouche, l'alliance de la carpe et du lapin : le nouveau parti que mesdames Boutin et Bourges, assistées de Monsieur Jean Claude Martinez, ancien vice-président du Front National veulent soumettre à la crédulité des foules réactionnaires et obscurantistes aux prochaines élections. Madame Boutin a même, pour cela, démissionné du PCD, le parti chrétien démocrate dont elle était la fondatrice.

Comme Tarzan, Christine Boutin vole de liane en liane pour tenter de ne jamais retomber par terre, abandonnant sans pitié tous les dévots qui avaient souscrit à son parti démocrate chrétien pour ..  pour... bonne question !.
Il apparaît de plus en plus clairement que ses obsessionnelles gesticulations n'ont pour seul but que de survivre de son fonds de commerce, qui commence pourtant à sentir de plus en plus la discrimination et le ranci idéologique..


dozone-parody.ragemag.fr

De même que les UMPistes prétendent représenter le centre alors qu'ils fraient effrontément avec l’extrême droite, madame Boutin arrive à transformer le message de l'église, plutôt charitable à l'origine, (tu aimeras ton prochain comme toi même), en une exhortation à la haine, à la discrimination et à l'exclusion de leurs droits républicains de toute une catégorie de citoyens.

Tout cela sans être homophobe, bien sûr. Le petit lapin allié à la carpe devient petit lapin de prestidigitateur.
D'ailleurs tous les dictateurs ont justifié leurs massacres par la recherche d'un monde meilleur pour leur pays... De même que c'est pour le salut de leur âme que l'église si chère à Mesdames Boutin et Bourges a brûlé les sodomites sur la place publique jusqu'à la révolution.



jeudi 4 juillet 2013

453° La carpe et le lapin sont bien complices...









Oui, je sais : l'information, dans sa multiplicité et sa sujectivité, devrait nous esquisser le monde de demain, mais en fait, ce flot pléthorique nous submerge, et il ne manque pas de site et de blogs pour nous en abreuver jusqu'à plus soif.

Je ne retiens donc que les petits événement qui me font rire parce qu'ils sont puissamment révélateurs de la duplicité de tous nos édiles.


Le premier est l'invitation faire par Nathalie Kosciusco-Morizet à Virginie Merle-Tellenne, alias Frigide Barjot, à venir partager thé et biscuits à son QG de campagne  pour débattre du dernier cri de l'homophobie française, et s'assurer quelques électeurs cathos, s'il en reste.
Nous avons d'un côté miss Deux-doigts qui croit pouvoir refuser l'égalité citoyenne aux homosexuels « sans être homophobe », et de l'autre côté, une carriériste tous-terrains qui prétend défendre le mariage pour tous mais s'abstient de voter pour.





 Ce qui est un total manque d'intelligence, car c'est la meilleure manière de se fâcher avec les deux parties.


Nous savons de quelles horreurs Frigide est capable à notre égard, nous savons maintenant qu'en dépit de ses déclarations, le bonheur et le statut républicain des millions d'homosexuels français pèse moins lourd aux yeux de NKM que ses perspectives de carrière...


La seconde est la bataille de cils qui fait rage entre Frédéric Mitterrand et Aurélie Philipetti, le ci-devant et l'actuelle ministre de la culture.
Tout s'est précipité à la suite du limogeage de Delphine Batho. Frédéric Mitterrand, qui perd rarement une occasion de se taire, s'est répandu dans les médias en disant que « François Hollande ne s'intéressait pas à la culture »  alors que lui avait eu la chance d'être le ministre d'un président passionné de culture, et que sous sa présidence la dotation ministérielle du ministère de la culture n'avait jamais faibli.
D'abord, souvenons nous qu'avec Sarkozy, c'est surtout la dette publique qui n'a jamais faibli, attendu qu'il l'a fait croître de 800 milliards d'euros...

Quand à la passion de Nicolas Sarkozy pour les choses culturelles, souvenons nous également que la France suivait avec apitoiement les progrès de ce mauvais élève du secondaire qui, sous la houlette de l'éclairée Carla Bruni, découvrait Maupassant, Stendhal et Le Clézio à cinquante ans et cachait difficilement son admiration pour Ferdinand Céline et son aversion pour La Princesse de Clèves, dont la fine analyse sentimentale devait lui rappeler de trop mauvais souvenirs.
Souvenons nous également de sa difficile répudiation de Stallone au cinéma et de Barbelivien dans ses ritournelles musicales.

Mettre Sarkozy et « culture » dans la même phrase, c'est comme vouloir associer « cuisine » et « anglaise » Le mélange est explosif, et l’auditoire explose aussi dans un grand éclat de rire.

Rappelons-nous aussi que la politique culturelle de Frédéric Mitterrand a laissé bien peu de place à la création et essentiellement soutenu la culture des classiques du patrimoine, ce qui est insuffisant pour assurer l'éclat du phare de la culture français dans les années à venir.


Du coup, Aurélie Filipetti rétorque que « Frédéric Mitterrand n'a fait que regarder passer les trains ».  , et qu'elle, au moins, les aiguille.

Consolons nous avec ces politicailleries. La vraie politique est une chose bien trop sérieuse pour être confiée à des politiciens.