Le Louvre bloqué
par les grévistes…
Le siège de la CFDT
envahi par des manifestants…
Macron assiégé
dans un théâtre...
Dans la nuit, la restaurant la Rotonde, où Macron aime faire la teuf, incendié...
Dans la nuit, la restaurant la Rotonde, où Macron aime faire la teuf, incendié...
Tout cela en un seul
jour...
Et à mon humble
avis, la liste des foyers d’agitation va s’allonger au fil des
jours.
Il ne s’agit même
plus de savoir si c’est « bien » ou pas, si on
encourage ou pas.
Comment juger
quelque chose qui était à ce point inévitable et prévisible ?
Il est vrai que pour
que nos édiles l’aient vu venir, - alors que c’était gros comme
un camion -, il aurait fallu qu’ils soient des hommes politiques…
Or ce ne sont pas
des hommes politiques, mais des banquiers qui nous gouvernent.
Des gens pour qui
l’économie est un objectif au lieu d’être un outil, et l’humain
une variable d’ajustement au lieu d’être le centre de la
société.
Il y a déjà
plusieurs semaines que je dis que les conditions pour que tout
explose s’accumulent dangereusement. Le Louvre, la CFDT, le
théâtre des Bouffes du Nord et la Rotonde en sont les signes avant-coureurs.
L’aveuglement
arrogant et stupide d’un gouvernement obstiné ne peut conduire
ailleurs qu’à une explosion.
Même les hommes
politiques « droits dans leurs bottes » l’ont vu venir
en leur temps et ont compris qu’il fallait s’arrêter avant que
le pays soit à feu et à sang.
Eux, non. Ils sont à
ce point tombés dans la marmite d'écus d'or quand ils étaient petit
et dénués d’éducation humaniste, politique et républicaine,
qu’ils vont continuer à appuyer sur l’accélérateur jusqu’à
ce que le moteur explose.
Les ports sont
bloqués, mais la une des médias reste focalisée sur les cris
d’orfraie que poussent nos bureaucrates sur le blocage du Louvre et
l’envahissement d’un syndicat complice ou d’un théâtre visité
par Jupiter.
On en est déjà aux effets secondaires : les rayons des supermarchés des Dom Tom et de la Corse commencent à se vider, ce seront bientôt ceux de la métropole.
On en est déjà aux effets secondaires : les rayons des supermarchés des Dom Tom et de la Corse commencent à se vider, ce seront bientôt ceux de la métropole.
Quand ils ne parlent
pas de la ruine des petits commerçants qui ont pourtant voté Macron
et « du plan d’austérité » que va devoir faire la
SNCF qui, depuis quelque temps, ne se vante plus -comme c’est
étrange - des 1,8 milliards d’euros de bénéfice qu’elle a fait l’an dernier…
Comme je le fais
depuis plusieurs semaines, je vais continuer à jouer les prophètes.
Cela me rappelle,
lorsque j’étais gamin et qu’à la maison, dans les années 50 et
60, on écoutait sur « Radio Luxembourg », la
journaliste Geneviève Tabouis, qui commençait toutes ses chroniques
par « Attendez-vous à ce que ».
Et Geneviève
Tabouis, on oublie trop souvent qu’elle a, pendant toutes les
années 30, annoncé sans sans être écoutée l’avènement
d’Hitler et le réarmement de l’Allemagne …
Alors, de grâce, ne
me traitez pas d’illuminé : il n’y a pas besoin d’être
en transe pour ne pas voir arriver un camion.
« Attendez
vous à ce que », très prochainement, on passe un point de
non-retour.
Non seulement les
incidents vont se multiplier, mais un jour viendra au-delà duquel le
retrait total de la réforme des retraites ne suffira plus à
éteindre l’incendie.
L’objectif sera
devenu au mieux la démission du gouvernement, de nouvelles
élections, et cette convulsion dans la violence coûtera bien plus cher
que les petits désordres que nous subissons en ce moment.
1 commentaire:
"Attendez vous à savoir..."
https://www.youtube.com/watch?v=IoUUF22uKXw
Merci pour vos billets
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