Jeudi soir, le petit Nicolas va causer dans le poste. Moi, je vais aller au cinéma. Ça ne peut pas être pire ! Mais la multiplication des gueux qui se mettent à occuper les places de la République un peu partout sur la planète en brandissant des pancartes « Dégage ! » pousse le petit Copé à exhorter ses troupes, -ou ce qu'il en reste- à vaporiser le web des éclaboussures et postillons du lénifiant discours du petit timonier.
Faut que le message passe ! Quel message ? Copé, vous savez, c'est celui qui est favorable à l'augmentation de la TVA, cet impôt qui frappe les pauvres, et qui rêve de devenir à terme sultan à la place de l'insultant.
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L'histoire nous avait donné l'Aigle de Meaux, nous avons aujourd'hui le vautour de Meaux. Essayons de comprendre le sens de ses imprécations :
Si je comprends bien, le parti de Zébulon fait de la politique, et l'opposition de la démagogie.
Lorsque la presse relaie les Zébulonneries, elle fait de l'information, et lorsqu'elle fait état de l'expression de l'opposition, elle relaie sans scrupules des campagnes de désinformation.
C'est écrit en toutes lettres, non? Moi c'est ce que je lis, pas vous ?
Amis, camarades, commencez à fabriquer vos pancartes « Dégage ». Nous allons bientôt en avoir besoin, les conditions sont réunies. Et ce n'est pas avec les avions des potes à Ben Ali et Moubarak que nos édiles iront se mettre à l'abri. Il faudra bien qu'un jour, ils atterrissent place de la République. Ou place de Grève ?
En attendant, une certaine justice cramponnée à ses valeurs, aujourd'hui dans la rue (tiens donc?) a prononcé il y a quelques jours un jugement qui me remplit de joie, car je préfère payer des impôts pour des Guillon que pour des Besson ; elle a lourdement condamné Radio France pour le licenciement de Guillon.
Ah le bon temps où Philippe Val, faire-valoir de Patrick Font, jouait les anarchistes à la guitare sur la scène de Déjazet...
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